





- La Radio Moto (1997),
- La RTGB (1997)
- La CETROBO (Centre Electronique de Butembo) depuis 2006,
- La Radio VULUMBI (Radio des Protestants CBK)
- La Radio STAR de Pierre Pay Pay (2007)
- La RALIB (Radio Liberté) du Sénateur Jean-Pierre Bemba (2007).
Aucune de ces radios n’est a proprement parler a but lucratif. Et quand même certaines voudraient faire du profit, la population locale habituée aux communiques des Eglises à la fin des célébrations dominicales ne sait pas encore dépenser pour faire vendre son information, faire la publicité de son business, etc. Du progrès se fait dans ce sens du jour au lendemain mais on n’en est pas encore au niveau d’un réel business pouvant attirer les bras de l’Etat.
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En effet toutes ces radios se définissent comme des radios de proximité pour le développement par le moyen de la communication. Les responsables de ces medias se coupent en morceaux pour les maintenir en état avec un personnel souvent volontaire ou bénévole. Même les radios issues de la campagne électorale de 2006 vivotent comme les autres.
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Ce qui a indigné les responsables des radios de Butembo c’est le fait que c’est l’Etat qui leur doit de l’argent parce qu’elles lancent ses communiqués, interviews, programmes politiques gratuitement au bénéfique de l’Etat. Le comble c’est qu’aujourd’hui c’est un service de l’Etat qui présente des taxes allant de 300 à 3000 US$. Selon nos sources, les petites recettes réalisées au sein de ces radios ne dépasseraient pas les 500 US$ par mois, une somme modique qui couvre difficilement les frais du carburant et l’entretien de l’outil de travail.
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C’est ainsi que les responsables des radios locales de Butembo considèrent cette taxation excentrique, si au moins elle perdure, comme une menace visant la fermeture pure et simple de ces outils de communication qui font œuvre de sensibilisation et d’éducation de la masse pour le progrès au sein de la communauté. Comment on dit un homme averti en vaut d’eux. Une maxime qui peut se vérifier sur le terrain de Butembo où l’information nécessaire circule rapidement par le biais de ces radios. Ceci peut évidement desservir les politiques obscurantistes et conspiratrices qui lorgnent sur la région depuis longtemps et qui ont déjà montré leur préférence du silence radio ou communication zéro.
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Le Département des Impôts doit faire réfléchir son hiérarchie pour qu’une solution satisfaisante et encourageante soit trouvée à ce problème de surfacturation des radios ASBL locales qui méritent encouragements au lieu et place des taxes excentriques.
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Juvenal Paluku
Butembo
Beni- Lubero Online





