






Faisant suite à notre dépêche du 28 avril 2017 sur l’assassinat d’un préfet d’école à Kirumba et ses conséquences, il y a lieu de rappeler la réaction de la MONUSCO par des tirs des balles réelles a provoqué plusieurs victimes, dont des élèves de l’école dont le malheureux défunt était responsable à Kayna. Parmi les victimes des tirs de la MONUSCO il y a lieu de citer entre autres les personnes suivantes:
1) Kambale Tsongo Gilson, 15 ans, élève à l’Institut Kivugha, 1ere année du cycle d’orientation à Kayna. Il a été blessé à la cuisse gauche.
2) Katsuva Musiyirwa Moïse, 18 ans, élève à l’Institut Kivugha/Kayna, blessé au genou droit.
3) Kambale Saiba Eric, un adulte marié âgé de 35ans, habitant de Kirumba, Quartier Birere Katero, père de cinq (5) enfants, dont l’un qui est en cinquième Primaire à l’E.P Ngote a été fusillé à la sortie du temple de la CBCA Katero, où était conduit le corps du préfet assassiné, Mr Kisondu, pour un culte de requiem et les derniers hommages avant l’enterrement. Mr. Kamkale a été blessé au fémur gauche et à la cuisse gauche.

4) Kasereka Kaveho Pecos, 27ans, habitant du quartier Birere Katero à Kirumba. Il est marié et est de profession tradi- praticien. Il a été blessé à la cheville. La balle qui lui a été logée serait encore dans son corps. En effet, une balle l’a blessé pendant qu’il se trouvait dans son cabinet de travail au service de ses clients.
5) Muhindo Vutsopire Josaphate, 35ans, cultivateur, marié et père de sept enfants dont trois sont scolarisés à l’Ecole Primaire Kinyangima/Kirumba. Il est un habitant du quartier Birere Katero à Kirumba. Il a été atteint d’une balle au bassin droit, juste au moment où il sortait du temple où se déroulait le culte de requiem du préfet tué.
6) Kakule Mafuta Esaie, 18ans, cultivateur de par sa profession, il est également un habitant du quartier Birere Katero à Kirumba. Il est marié et père d’un enfant. Il fut atteint à l’épaule droite alors que se trouvait dans son propre domicile.
Blessé de Kirumba du 28/04/2017 (3)[/caption]
La plupart de ces blessés présentent des cas compliqués qui nécessitent des intervention chirurgicales appropriées. Ils ont été provisoirement internés à l’hôpital général de Kayna, en attendant leur transfert éventuel vers Goma.
Les dégâts humains ayant été répertoriés sont une preuve d’un usage excessif de force contre des civils sans arme à feu, pourtant réprimé dans le sang pour avoir décidé d’exprimer sa colère et son indignation face à la montée d’insécurité et de violence qui exterminent la population dans la région de Lubero et Beni MONUSCO qui est une force internationale de maintien de la paix devrait savoir doser ses réactions proportionnellement aux circonstances qui se présentent.
Judith TUNGU
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
©Beni-Lubero Online.





