Tous les paramètres sont réglés à l’insu des habitants de l’Ituri pour le coup machiné contre ce territoire cher au feu MANZIKALA devienne finalement un marchepied des envahisseurs rwandais. La conquête embrasse à la fois le terrain militaire et le terrain politique.
Les rwandais sciemment enrôlés en lieu et place des citoyens congolais…
Plus de 60 mille rwandais immigrés illicitement occupent de nombreuses entités dans le territoire d’Irumu en Ituri. En appliquant des méthodes terroristes, ces étrangers ont chassé la population autochtone de sa terre pour la forcer à trouver asile ailleurs. C’est dans ce contexte, que Felix Tshisekedi, connaissant toutes ces données, permet à la CENI de déployer des kits d’enrôlement dans ces zones occupées par les envahisseurs rwandais. ces derniers devront donc être recensés et enrôlés en lieu et place des vrais autochtones forcés à perdre à la fois leurs terres et leurs électorats locaux.
Le point le plus scandaleux c’est que les machines d’enrôlement ont été préalablement programmées de manière à rattacher l’identité de l’individu enrôlé à l’appartenance au lieu géographique de l’entité où il a été enregistré. D’où, de par ce dernier enrôlement, les envahisseurs rwandais de l’Ituri font d’office remplacer les autochtones congolais qu’ils ont chassés de leurs terres pour usurper tous leurs droits régaliens spécialement en matière politique, administrative et sociale. C’est-a-dire, ils sont déjà en train de nommer leurs propres chefs coutumiers à la place des autochtones et projettent envoyer autant de députés aussi bien dans l’assemblée nationale que dans l’assemblée provinciale.
Ce grand coup se déroule avec faste dans le territoire d’Irumu ; mais sa machination menace tout à la fois d’autres territoires de la province de l’Ituri tel que Mambasa, Djugu et Mahagi, où les rwandais sont en train de camoufler leur invasion sous couvert des actions de CODECO, CHINI YA KILIMA, ZAÏRE et ADF. L’administration militaire de l’état de siège qui se pérennise en Ituri (tout comme au Nord-Kivu) est positionnée comme le grand stratège pour faire la diversion devant les opinions dans l’accomplissement du plan de balkanisation qui se trouve à ses dernières mises au point.
Si les ressortissants de l’Ituri ne se lèvent pas aujourd’hui, bientôt il sera trop tard, et ils se retrouveront comme des vassaux sur la terre de leurs propres ancêtres. Tshisekedi, dans son obsession par le pouvoir, aura été plus dangereux que Joseph Kabila dans l’accomplissement du plan de balkanisation ; plus dangereux parce qu’il agit sans que les congolais ne lui prête de soupçon, contrairement à Joseph Kabila qui, à priori, était bien connu comme rwandais du sang.
La petite douloureuse histoire…
On n’avait souvent pas directement aperçu le pourquoi de léthargie de l’autorité politique et administrative à éclaircir les opinions sur l’invasion de l’Ituri par les immigrés dont l’origine est toujours tenue dans l’ombre. En effet, plus de soixante mille rwandais ont réussi à s’installer dans l’unique territoire d’Irumu, dans la partie sud de la province de l’Ituri selon un plan monté depuis longtemps par l’alliance Joseph Kabila – Paul Kagame. L’ancien gouverneur de la grande province Orientale Médard AUTSAI ASENGA et, plus tard l’ex-gouverneur de l’Ituri Abdallah PENEMBAKA, en furent non seulement des témoins, mais surtout les facilitateurs puissants devant lesquels aucune voix ne pouvait poser d’objection parmi la population locale.
Toute réclamation par laquelle la population autochtone exigeait l’identification desdits immigrés était réprimée violemment par les forces militaires du gouvernement congolais sur une consigne émanant de Joseph Kabila qui s’exécutait par les autorités politiques administratives ci-dessus citées. Pire encore des unités des FARDC ont été mises en dispositions pour protéger ces inconnus au détriment des citoyens congolais autochtones, même lorsque ces envahisseurs se passionnent dans des actes de terrorisme contre la population locale.
On a souvent trop parlé des ADF dans la région allant du grand Nord-Kivu (Béni) jusqu’en Ituri (Irumu, Mambasa avec impact sur Djugu). Mais les autorités congolaises ainsi que les pays complices de la sous-région ont toujours étouffé la réalité selon laquelle la concentration des immigrés rwandais de Boga et de Tchabi au sud de l’Ituri est justement le réservoir où les ADF puissent leurs renforts humains. Pour signifier que les « présumés » ADF qui ont tant endeuillé l’Ituri et le grand Nord-Kivu ne sont autres que des envahisseurs rwandais soutenus à travers Kagame pour l’occupation de l’est de la RD Congo en vue de faciliter la balkanisation de cette région du territoire congolais. Joseph Kabila connaissait parfaitement ce plan dont il est lui-même un des acteurs principaux. Sa passation du pouvoir à Felix Tshisekedi était conditionnée par l’acceptation de ce dernier à assurer la continuité de ce plan.
La balkanisation de la RDC sera déclenchée à partir de l’Ituri…
De Tchabi et de Boga, les rwandais se sont déployés à envahir presque tout l’Ituri. CODECO en territoire de Djugu et Mahagi est le cheval de Troie de cette invasion. Autrement dit, CODECO joue en Ituri le rôle joué par les « présumés » ADF. A l’issue de la conquête de l’Ituri, les rwandais ont le plan de s’y imposer avant tout politiquement pour avoir des représentant dans les institutions et surtout dans les parlements aussi bien au niveau national qu’au niveau des provinces pour déclencher les démarches de l’autodétermination.
Or, il n’est pas tard que l’autorité de l’état congolaise se dresse pour arrêter le dégât en perspective. C’est encore possible d’organiser l’identification des immigrés de Tchabi et Boga et d’étudier comment stopper leur fougue si du moins le pouvoir en place a la bonne volonté de sauver l’Ituri et de ce fait la RD Congo.
Christian Lukinga
©Beni-Lubero Online.