





Une incompréhension a régné la journée du vendredi 22 février2014 entre la population et les habitants de Maboya/ Ngulo et les éléments de la Police Nationale Congolaise sous commissariat de cette contrée située en territoire de Lubero à une vingtaine des km à l’ouest de Butembo. Les éléments de la police ce sont mixés dans un conflit foncier au lieu de calmer la situation.
Photo archive BLO
Un mort et plusieurs maisons incendiées est le bilan des échauffourées survenues. A l’Est de la RDC, les agresseurs du pays tuent innocemment les civiles d’un coté et ceux qui sont censés protéger la population et leurs biens faillent à leur mission à qui recourir ?, les victimes de ces atrocités menacent de se prendre en charge car abandonné dans leur triste sort. Selon des habitants de ce coin du territoire de Lubero, cette bagarre a éclaté lorsqu’ un groupe des joueurs de ce village a tenté de libérer leur camarade arrêté pour avoir participé aux travaux collectifs. Les mêmes sources indiquent que ces travaux auraient été effectués dans un champ conflictuel. C’est à la suite de la destruction des cultures de ce champ que la police a mis la main sur l’un des jeunes gens qui y travaillaient. C’est dans ce contexte que la police a usé des balles réelles pour disperser les manifestants. L’un d’eux a été touché. Le nommé KATYA est décédé sur le champ.
Consécutivement à cette situation, les habitants se sont rendu justice en brûlant des maisons des notables, capita et chefs coutumiers sans épargner le bureau de la police. Les maisons brûlées se comptent par dizaine à KITOVO, MABOYA/NGULO, KIVUGHA et LUKUKA. Contacté, le chef de la chefferie des BASWAGHA à l’intérim a confirmé les faits. MULYATA BAYALA dit avoir alerté les autorités hiérarchiques, notamment celles du territoire de Lubero. Des policiers venus de MUSIENENE sont déjà sur place. La tension a baissé. Pendant ce temps, le corps de l’homme tué a été conduit dans la salle des morts du centre de santé de MABOYA en attendant l’enterrement qui a eu lieu le samedi 23 février.
Poto tirée sur www.unmiltimedia.org
Par ailleurs, le calme est revenue dans la localité de VUYINGA après la libération d’un opérateur économique de la place par les agents de l’auditoire militaire de Lubero le matin de le vendredi 21 février. La population a mal digéré les faits pour lesquels cet homme a été arrêté. Selon un habitant de la place contacté par benilubero online, les agents de l’auditorat militaire avaient la mission d’arrêter environ sept opérateurs économiques de VUYINGA.
A en croire l’explication fournie à la population par les agents commis à cette mission, les commerçants recherchés seraient accusés de collaborer avec les combattants des FDLR, actifs dans les forêts entourant cette localité du territoire de Lubero. Cette explication n’a pas convaincu les habitants qui ont d’ailleurs clamé l’innocence des incriminés. Consécutivement à cette situation, depuis l’après midi de jeudi 20 février, toutes les activités commerciales sont restées paralysées en attendant le relâchement de l’opérateur économique qui était déjà cueilli par les agents de l’auditorat militaire de Lubero. Notons qu’aucun dégât matériel n’a été enregistré. Toutefois, le feu a été allumé dans différents carrefours alors que la route principale a été barricadée. Les agents de l’auditorat militaire venus de Lubero sont rentrés l’après midi de vendredi 21 février. Les habitants réclament auprès des autorités congolaises la sécurité et non la tracasserie.
Butembo
Jean de Dieu KAYITHULA
Benilubero online





