





Pendant que la traque des ADF se poursuit en territoire de Beni dans l’opération SOKOLA 1, des groupes rebelles font encore la loi dans certaines de benilubero. L’armée régulière est en trousse de ces milices nationales comme étranger imposés au pays par les agresseurs dont le Rwanda et l’Ouganda. Les vaillants militaires FARDC ont réussi a délogé les miliciens maï maï du groupe du commandant KAMBALE VULALAYIRI alias SHETANI de leur bastion de BYANZE, le mardi 25 février. Cette localité est située à une vingtaine de kilomètres au sud-est de KIPESE, en territoire de Lubero.
Selon le chef de poste d’encadrement administratif de KIPESE, des opérations militaires ont été lancées dimanche dernier contre les positions des maï maï. Les mêmes sources indiquent qu’au camp de BYANZE, deux têtes humaines ont été retrouvées suspendues dans la véranda de ces miliciens. Sans préciser l’identité des personnes dont les corps auraient été mutilés, nos sources ont ajouté qu’un officier supérieur de cette branche des maï maï a été tué avec ses deux garde-corps dans les affrontements avec les FARDC.
Par ailleurs, le commandant du sous commissariat de la police nationale congolaise de KIPESE est aux arrêts depuis le weekend dernier. Selon des sources contactées auprès de sa hiérarchie, le commandant SAAGHASA KITENGE Jean est accusé d’avoir libéré un garçon de 25 ans moyennant le payement d’une caution illégale de 250 dollars américains. Ce jeune homme est accusé d’avoir rendu grosse une fille de 16 ans et d’avoir refusé de pr endre en charge toutes les responsabilités vis-à-vis de cette fille et de l’enfant. Le commandant de la PNC/KIPESE a été remis par le parquet de Lubero à sa hiérarchie pour qu’il soit corrigé.
Entre temps, sa charge sera assumée par un autre agent de l’ordre en attendant la fin de son dossier. Nos sources ont regretté que le violeur qui aurait corrompu le commandant de la PNC/KIPESE est en fuite par crainte d’être arrêté.
Dans un autre chapitre, les habitants de MUHIMBIRA/NGELEZA ont arrêté un homme. Selon nos sources dans cette partie du territoire de Lubero située à une trentaine de kilomètres au Sud-Est de la ville de Butembo, le nommé KAKULE SILULEGHA est accusé de meurtre volontaire de son épouse, MASIKA ORIPA KASHIKA. Ce meurtre est intervenu le 29 janvier dernier à KIRIMA à l’Ouest de Butembo. Ce présumé assassin vivait clandestinement. Il a été remis au commandant de la police nationale congolaise de MUHIMBARA/NGELEZA en attendant son transfèrement aux instances judiciaires compétentes, indiquent nos sources.
Jean de Dieu KAYITHULA
Butembo
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