





La reddition dite « volontaire » des FDLR dans leur pays d’origine épuise le prétexte rwandais d’agresser la RD Congo. Pourtant des éléments de l’armée rwandaise continuent à traverser les frontières congolaises jusqu’à occuper plusieurs villages des territoires de Rutshuru et de Nyiragongo.
Le matin de mercredi 11 juin 2014, ils sont tombés dans les mains des éléments des FARDC en pleine patrouille diurne à Kanyesheja, colline qui ouvre sur BUSASAMANA, près de Kanyaruchinya, en territoire de Nyiragongo, à près de 25km de Goma au Nord-Kivu. Un échange des tires s’en est suivi. Le bilan provisoire fait état d’un militaire rwandais tué, un militaire Fardc ravi et plusieurs blessés dans les deux camps. Du coup, ce sont les militaires rwandais qui sont les premiers à accuser les FARDC d’avoir provoqué en traversant la frontière rwandaise et voler une vache au Rwanda. Cette allégation est très vite rejetée par le commandement militaire des FARDC de ce coin. C’est plutôt l’entrée des militaires rwandais qui a été à la base de ces échauffourées. Ces agresseurs traversent régulièrement les frontières congolaises pour spolier la richesse du pays.
Les FDLR continuent à tuer des civils à Rutshuru
Le démon de criminalité hante les esprits des FDLR. Même après avoir exprimé la volonté de se rendre, ils continuent à se qualifier dans des tueries et assassinats. Au cours de la seule journée de mardi 10 juin 2014, ils ont été auteurs de trois meurtres dont deux à NYAMILIMA, Groupement Binza et un autre à RUBARE, Groupement Kisigare en Territoire de Rutshuru. Ce comportement sanguinaire devrait alourdir les griefs d’accusations qui pèsent sur ces assassins de haut calibre.
Justin Musafiri Sokoni
Goma
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