





Mr Kambale Sivateghekwa Kaleko, âgé d’une soixantaine d’années, marié à Justine Kavira, a été retrouvé mort, découpé à la machette dans sa propre maison, le matin de samedi 15 mars 2014 au quartier Kahembe, village Miriki, Groupement Itala, Chefferie des Batangi, territoire de Lubero, c’est à l’Ouest de la cité de Kayna, dans la province du Nord-Kivu à l’Est de la RD Congo. Les auteurs de ce crime n’ont pas été identifiés.
Les sources du Kyaghanda et de la Société Civile de la place renseignent que Mr Kambale Sivateghekwa Kaleko s’est normalement réveillé, et jusqu’à 7h00 il causait avec les hommes de son village autour du feu dans la véranda (Kyaghanda) du village, quand il se préparait pour aller au champ avec ses amis (activité communautaire de solidarité). Il est alors rentré dans sa maison pour récupérer les outils de travail. Mais il n’est plus revenu. 15 minutes longtemps après, ses amis ont résolu d’aller voir pourquoi il devait ainsi trainer. Ils l’ont ainsi rencontré allongé contre le sol, saignant par-ci par-là. Il ne bougeait plus. Son épouse était à la chapelle pour récitation du chapelet à la légionnaire et ses enfants venaient de se rendre à l’école.
Nos sources pensent qu’il est possible que ce crime soit commandité par les rebelles rwandais FDLR dans le seul objectif de saboter l’arrivée des FARDC depuis samedi 8 mars 2014 dans ce village qui avait déjà perdu le contrôle des militaires loyalistes depuis plusieurs années. Ils ont été délogés de Miriki et Kanyavyunza pour s’installer à Vuleusa à environ 20 km vers l’Ouest de Miriki. Il faut noter que depuis le contrôle de ce village par les Fardc, aucune maison n’a été perquisitionnée pour nettoyage ; pourtant la population indique avoir signifié aux Fardc que, même si les FDLR ont perdu le contrôle de ce village, ils ne sont pas complètement partis, ils ont plutôt caché leurs armes dans des maisons des femmes libres Hutu et en enterré d’autres pour ainsi se dissimuler parmi les retournés Hutu Rwandais dans les champs.
Dans un autre chapitre, un violant combat a opposé les pêcheurs réguliers aux pêcheurs clandestins de Kamandi-lac depuis le matin de dimanche 16 mars 2014. Les causes et le bilan de ces accrochages ne nous étaient pas encore révélées jusqu’au moment où nous rédigions cette dépêche. Nous pourrons y revenir le moment opportun, avec détails si nécessaire.
Adolphine Mulekya
De retour de Kayna
©Benilubero Online





