





INTERPELLATION DES KIVUTIENS MEMBRES DES INSTITUTIONS NATIONALES ET PROVINCIALES
Mesdames, Messieurs,
Frères et Sœurs du Kivu,
L’Association communautaire des populations de Masisi, Rutshuru et Walikale en Europe, nommée Bushenge- Occident, en collaboration avec le Mouvement sociopolitique MSS-Kivu, Mouvement Solidaire pour la Survie du Kivu, vous interpellent au nom des populations congolaises abandonnées du Nord Kivu, et bientôt celles des autres parties du Kivu.
La situation au Kivu nous préoccupe et nous fait mal. Nous nous demandons jusqu’à quand nos mères, nos sœurs et nos frères continueront à être violés, battus, massacrés et tués. Aujourd’hui nous voulons lancer un appel à l’ensemble des « Elus » du Kivu. Il est temps pour vous de jouer votre rôle, de faire face à vos devoirs.
Cependant, il est important de procéder à un bref et rapide rappel du contexte qui a abouti à la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui. En effet, après des années des massacres, des viols, des destructions méchantes, d’occupation frauduleuse de nos terres, il s’est tenu dans notre pays des élections législatives et présidentielles largement truquées en amont et en aval. Lesquelles élections ont accouché des Institutions qui gouvernent à ce jour.
Frères et Sœurs,
Mesdames, Messieurs,
Lorsque l’on s’engage en politique, on doit s’assumer. C’est-à-dire accepter les responsabilités pour lesquelles on s’est engagé. Dans la défense de la liberté des leurs, les leaders des temps anciens mettaient un acharnement dont on ne voit plus d’exemple aujourd’hui. Une défaite, si catastrophique qu’elle fût, n’était jamais tenue pour définitive et le feu renaissait sans cesse des cendres sous lesquelles couvaient les braises.
L’histoire du Kivu regorge des hauts faits de ses braves filles et fils qui ont, dans le passé, lutté avec acharnement et sacrifice, pour sa liberté, sa dignité et son intégrité.
A ce jour, devant le désastre humain, se rappelant aux promesses électorales que bon nombre d’entre vous ont soutenues, n’est-il pas venu enfin le temps de faire le point à deux ans de la fin de la législature ? Cet examen de conscience portera non seulement sur les promesses sociopolitiques, économiques, mais aussi et surtout sécuritaires de ceux- et- celles-là qui ont mis leur confiance en vous en vous élisant. Il s’est agi d’un contrat de défense des intérêts du peuple congolais.
Ce contrat, l’avez-vous rempli, chers dignitaires !
L’histoire n’oublie jamais. Que craignez-vous de plus : Le jugement de l’histoire ou la peur du « chef » ? Quelles valeurs défendez-vous : L’intégrité ou la corruption ? Le courage ou la lâcheté ? Notre population a trop souffert, victime des promesses non tenues. Devenue étrangère sur sa propre terre, elle déambule livrée aux exactions et caprices de tous les criminels. Cette situation ne peut perdurer.
Si vous, « élus » du Kivu ne prenez pas vos responsabilités, sachez-le, chers compatriotes, qu’on ne peut pas tromper un peuple tout le temps. Un jour viendra où toute la population du Kivu se lèvera pour prendre son destin en main et ainsi participer à l’avènement d’un nouveau Congo. Ce jour –là n’est plus si loin.
Quant à nous, après analyse et concertation, sur base des faits et événements déterminants, nous concluons que le pouvoir en place n’a pas comme priorité les intérêts et la défense des populations congolaises en général et kivutienne en particulier. Comme vous le savez, le combat pour la sécurité de l’existence constitue le fondement même de l’engagement politique.
Après avoir joui des privilèges et délices du pouvoir, il est à présent venu l’heure de retrousser vos manches et faire ce pour quoi vous êtes devenus dignitaires et élus du Kivu.
Aujourd’hui, le pouvoir n’ayant pas pu ramener la paix et la sécurité, principale promesse électorale, chacun d’entre nous est interpellé afin de faire son choix entre l’inaction politique ou la liberté d’être et la dignité humaine.
Comme vous le savez, il n’est jamais trop tard pour reconnaître les mauvais choix faits. Il suffit d’en accepter les conséquences et se remettre dans le droit chemin. Pour le cas sous revue, lorsqu’on s’est montré suffisamment naïfs pour accepter qu’un pays agresseur (en l’occurrence le Rwanda) puisse mettre sur pied avec le pays agressé (la RDC) une opération militaire commune appelée "UMOJA WETU", même des petits enfants peuvent se rendre compte qu’il y a un piège pour accélérer le plan d’annexion. Depuis quand deux pays différents et dits souverains peuvent se considérer comme UN, surtout lorsque le rouleau compresseur de l’un fait des ravages chez l’autre dans tous les domaines depuis 1996/1998. Vous, nos prétendus Elus, vous êtes les seuls sans doute, à ne pas réaliser que le Rwanda a tout simplement transposé au Kivu l’éternel conflit Hutu-Tutsi si dévastateur pour nos populations.
Et par conséquent FPR /RDF et INTERAHAMWE/FDLR sont deux têtes de pont du Rwanda pour accélérer l’annexion notre région, avec la complicité de Kinshasa. Et que le seul d’entre vous qui a tenté de mettre les Congolais en garde a été traîné dans la boue et lâché par ses collègues qui ne voulaient pas rater les plantureuses enveloppes des billets verts de la corruption.
Sachez-le donc: FPR/RDF, Interahamwe et autres FDLR n’ont pas de place au Kivu. Et si Kinshasa n’était pas poltron, ou pire, complice, il devrait leur conseiller d’organiser UN DIALOGUE INTERRWANDAIS que les criminels de Kigali évitent par tous les moyens. Et ils savent pourquoi.
Nous citoyens congolais du Kivu vivant à l’étranger mettons en garde quiconque s’évertuera à pérenniser le soutien que vous manifestez envers un pouvoir qui a su démontrer qu’il n’est pas notre ami. N’oublions pas, mesdames, messieurs, qu’un frère qui tue, viole, détruit tout ce qui vous appartient ne peut être considéré comme frère ; on l’appelle ennemi.
Bientôt vous allez de nouveau faire des promesses mensongères auprès des Electeurs. Mais sachez que nous serons là pour encourager nos frères et sœurs sur place pour qu’ils ne se laissent plus abuser. Cette fois-ci, ils seront systématiquement informés des lâchetés et/ou des trahisons de ceux et celles d’entre vous qui ont passé leur temps à cracher sur leurs électeurs en se précipitant vers la mangeoire et la corruption. Vous avez encore une dernière chance de vous racheter si vous prenez le courage de vous élever comme un seul homme contre la vente de notre cher Kivu et le maintien en esclavage de nos frères et sœurs de nos villes et villages qui vous avaient fait confiance.
Une occasion concrète se présente à vous, lorsque le 30 juin prochain, les ennemis du Congo et fossoyeurs du Kivu, vont se pavaner à Goma en présentant d’une main des vœux de pseudo-anniversaire du pays, et dans la main cachée derrière le dos, le plan d’installation des centaines des milliers d’authentiques Rwandais sur nos terres dans lesquelles ils sont occupés à faire le nettoyage ethnique des Autochtones. Montrez donc que vous pouvez vous y opposer et dénoncer courageusement le Plan d’occupation accélérée du Kivu, ayant commencé par le Nord-Kivu, notamment par l’astuce diabolique appelé DECOUPAGE DU NORD-KIVU, la plus petite province du Congo, pour "raisons sociologiques !". Montrez-leur que depuis plus de cent ans, les Congolais sont habitués à vivre en harmonie entre tribus, et que ce Projet de découpage de la plus petite province du Congo n’est qu’un piège de plus pour permettre au Rwanda de mieux l’avaler.
Si vous avez encore un peu d’honneur, rachetez-vous !
Si vous êtes des Hommes et des Femmes de dignité, battez-vous pour arrêter les VIOLS DE NOS SŒURS ; et pour neutraliser ces voleurs bien connus de la solde de NOS PAUVRES MILITAIRES, pour montrer définitivement et clairement au Rwanda la frontière commune :
Battons nous ensemble pour un Congo fort et libre.
Fait à Bruxelles, le 15 juin 2009
MSS – KIVU
Michel MOTO MUHIMA
Secrétaire – Général & Porte Parole
BUSHENGE – OCCIDENT
Franck MULISI KAEMBE
Président
COMITE DE SOLIDARITE POUR LA PAIX ET LA DEMOCRATIE AU CONGO (CSPD)
LETTRE OUVERTE AUX PARLEMENTAIRES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
OBJET : APPEL A LA RESILIATION DE L’ACCORD AMP-PALU POUR SAUVER LE CONGO
COMITE DE SOLIDARITE POUR LA PAIX ET LA
DEMOCRATIE AU CONGO, CSPD
________________________________________
«Lettre ouverte aux parlementaires de la République Démocratique du Congo»
OBJET :
Appel à la Résiliation de l’Accord AMP-PALU
pour sauver la République Démocratique du Congo
Honorables Parlementaires
Le Comité de Solidarité pour la Paix et la Démocratie au Congo,CSPD, a le profond regret d’interpeller tous les parlementaires, députés et sénateurs, et de vous convier solennellement à la raison et à la reprise de conscience individuelle et patriotique, face à la situation tragique et catastrophique que traverse notre cher pays, la République Démocratique du Congo, dont la plus grande responsabilité vous relève en particulier. Nous interpellons aussi les grands patriarches du symbole politique de la Résistance du peuple, leaders historiques des partis de la lutte démocratique et sociale en République Démocratique du Congo, en l’occurrence messieurs Antoine Gizenga Fundji et Etienne Tshisekedi wa Mulumba, pour leur part de responsabilité constatée dans cette tragédie nationale.
En effet, il serait insensible, irresponsable et méchant de ne pas reconnaître sa propre part de responsabilité face au drame et à la tragédie nationale dans notre pays, car les facteurs de cette situation déplorable deviennent de plus en plus éloquents et dangereux. Le peuple congolais ne peut plus continuer de vivre dans son pays comme des immigrés, ou encore comme des immigrés clandestins, des parasites, des étrangers. Trop c’est trop…
Honorables parlementaires
Le Comité de Solidarité pour la Paix et la Démocratie en Congo, s’engage d’énumérer ici quelques facteurs des maux dont souffre le peuple congolais, pour la simple raison qu’il veut vous sensibiliser sur les sentiments révolutionnaires et révoltants dans le chef de l’opinion tant nationale qu’internationale : sa mission étant d’œuvrer pour l’instauration d’un Etat de droit en République Démocratique du Congo, par les élections libres, transparentes, crédibles et justes. Néanmoins, il sied d’énumérer ici les causes fondamentales et proposer avec courage les préalables d’une voie de sortie de cette tragédie nationale. Il s’avère urgent et impérieux de s’assumer pour l’intérêt supérieur de la patrie, pour défendre l’intégrité territoriale d’un pays devenu aujourd’hui objet d’une politique de terre brulée par les inconnus avec leurs collabos locaux.
Devant cette situation que vit du jour au lendemain notre peuple, dans son pays, la patrie de Lumumba et de Simon Kimbangu, notre responsabilité et notre conscience à tous sont vivement interpelées, celles des parlementaires en premier lieu.
La question que se pose toute l’opinion nationale et internationale est de savoir pourquoi cette situation tragique et catastrophique en rdcongo, cela, en dépit des élections «démocratiques »qui ont couté trop chères au peuple congolais et à la communauté internationale ? Vous êtes sans ignorer connaître mieux que quiconque les causes profondes et cachées de cette tragédie congolaise ; mais que faites-vous pour agir, ou plutôt pourquoi n’agissez-vous pas pour ne fut-ce que pour apaiser les esprits des nationaux ? Pourquoi, pourquoi… ?
Comme vous avez choisi de vous taire, nous nous sommes résolus d’éclairer le chef de l’opinion publique congolaise, en vous adressant cette lettre ouverte, afin que cette même opinion apprenne la vérité et puisse s’en servir à des fins utiles, afin de vous inciter de prendre vos responsabilités Nous allons y déballer les causes réelles, identifier la nature de la tragédie ainsi que les Responsables potentiaires, établir les responsabilités, notamment du Parti Lumumbiste Unifié(PALU) et du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie(PPRD) ainsi que de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social(UDPS), décaler enfin les préalables de solution réaliste, durable et appropriée à une cause bien identifiée qui déchire le peuple congolais et son pays.
DE LA NATURE DE LA TRAGEDIE CONGOLAISE
La tragédie du peuple congolais est caractérisée essentiellement par :
-les conflits armés, l’occupation étrangère et l’impuissance de l’état
-le pillage des ressources naturelles et les contrats obscurs
-le massacre des populations locales , les viols systématiques des femmes, les déplacements massifs des populations et les crimes économiques
-la haute trahison de l’état congolais par l’autorité suprême aux forces étrangères , trahison habillée sous les opérations militaires conjointes avec les pays voisins, Rwanda et Ouganda, pour déverser stratégiquement, les sujets étrangers dans notre territoire
-le bradage de la souveraineté de l’état et de l’intégrité territoriale de la rdcongo
-la fragilisation et la déstabilisation des institutions démocratiques et valeurs républicaines signées par la plus haute autorité de l’état
-l’irresponsabilité et l’impunité illimitées dans le chef du pouvoir d’état
-le mensonge flagrant et la félonie au sommet de l’état
-l’usage de la violence et des mécanismes fascistes pour gouverner et s’accrocher au pouvoir
-l’injustice et le complot dont font l’objet le peuple congolais et son armée : la situation ici est plus grave encore et illustrée par le fait que nos militaires envoyés au front pour combattre les ennemis étrangers de notre pays, sans équipement, sans moyens de bord, sans salaire, sans protection ou assistance de l’état, sans moyens de défense appropriés et adaptés, sont entrain d’être jugés et condamnés de trahison par une justice anti-patriotique, alors que les principaux ennemis face auxquels ils ont été massacrés et humiliés, sont entrain d’être amnistiés , récompensés , gouvernementalisés et glorifiés en rdcongo
-le délabrement avancé des infrastructures, l’insalubrité, les épidémies, la faim, l’immortalité,
-l’insécurité multisectorielle (monétaire, politique, diplomatique, sociale, institutionnelle, économique…), la dérive dictatoriale et la corruption
-la légitimation et la protection du pouvoir par les forces étrangères
-la méfiance tranchante, l’absence ou l’inexistence manifeste de confiance entre le peuple et le pouvoir en place
-la paupérisation des nationaux et l’inexistence de l’état
-la problématique sur la congolité du président de la république
DES CAUSES PROFONDES DE LA TRAGEDIE CONGOLAISE
1.les ratés constitutionnels délibérés dans le chef du législateur à l’élaboration de la constitution de la 3eme république ;
En effet, le législateur devrait ignorer, dans le cas de notre pays, d’ouvrir la grande fenêtre relative aux conditions d’être candidat président de la république, pour satisfaire à la cause de Kabila Kabange Joseph qui ne répondait à aucune condition : la complaisance démesurée du législateur.
2. les fraudes massives électorales opérées en 2006
3. la personnalisation des institutions et de l’armée nationale
4. la manipulation dans le chef de l’opinion nationale congolaise, l’abus de la patience du peuple congolais dans l’organisation des élections de 2006
5. la partialité de la commission électorale indépendante (CEI) aux élections de 2006
6. les origines ambiguës de Kabila Kabange Joseph suivies de l’accord suicidaire entre AMP-PALU-UDEMO qui représente et exprime la dernière goute d’eau qui a déversé le vase dans le chef de l’opinion nationale congolaise
DES PREALABLES A LA VOIE DE SORTIE DECISIVE DE LA TRAGEDIE
1. la résiliation essentiellement par le Palu de l’accord suicidaire contracté avec l’Amp : cette résiliation sera décisive du fait qu’elle provoquera plusieurs implications et entrainera les conséquences salvatrices pour la rdcongo et son peuple, notamment :
-la perte de la majorité parlementaire coalisée Amp-Palu-Udemo
-la chute du gouvernement
-la dissolution de l’assemblée nationale
-les élections législatives anticipées
-la remise en cause du mandat et de la légitimité du président de la république
2. la désolidarisation ou le retrait du PPRD de l’AMP
3. la démission volontaire ou la destitution du président de la république, conformément aux règles démocratiques constitutionnelles en vigueur
4.l’initiative , la concertation politique et l’engagement des grands partis historiques de la gauche, à savoir l’UDPS et le PALU, sur la mobilisation et le regroupement autour d’un seul candidat aux présidentielles anticipées et, le cas échéant, à la formation d’une majorité parlementaire (en cas de l’absence d’une majorité autodynamique d’un parti) pour un gouvernement de coalition ,exclusivement de la gauche, pour sauver le Congo.
Cette importante étape permettra à la nouvelle autorité de l’état et du gouvernement à engager un nouveau processus destiné à remédier radicalement à la situation, afin de faire de la rdcongo un pays grand et respectable dans le concert des nations, en procédant par
-reformer la justice, les forces armées nationales, les forces de l’ordre et les services spécialisés de l’état
-restaurer l’état, assurer la sécurité des personnes et des biens, défendre la souveraineté nationale, l’intégrité territoriale de la rdcongo et en assurer la stabilité
-réhabiliter les infrastructures et l’outil de production
-redresser l’économie et assurer la stabilité monétaire
-définir les règles claires et transparentes de coopération, redynamiser la diplomatie qui correspond à la rdcongo
-ouvrir les contentieux qui oppose la rdcongo avec tous les pays impliqués dans les conflits armés, et en dégager les solutions équitables, justes, conformément au droit international, aux conventions et traités internationaux
-assurer et garantir pour tous la démocratie, la loi, le bien-être, la sécurité sociale et la prospérité
LA RESPONSABILITE DU PPRD,DU PALU ET DE L’UDPS
Le PPRD est le sanctuaire ,le chef d’orchestre de tous les malheurs abattus aujourd’hui sur le peuple congolais ; il a abusé et manipulé l’opinion nationale dans l’organisation des élections de 2006, il a parachuté tous les ennemis du congo, étrangers et locaux, pour assurer en rdcongo un pouvoir d’imposture, un régime d’instabilité permanente et d’assujettissement de l’état congolais. Le PPRD est un parti qui a organisé les fraudes électorales, personnalisé et déstabilisé les institutions démocratiques. Le PPRD est responsable du bradage de la souveraineté nationale de la rdcongo, de la dérive dictatoriale, des conflits armés, des pillages des ressources naturelles, de la paupérisation macabre du peuple congolais. Le PPRD est responsable de l’usage abusif et de la manipulation de la constitution, du pouvoir d’état actuel , de l’insécurité généralisée, de destruction de l’outil de production , de la politisation de l’administration et de la force publique, du blocage de l’appareil de l’état caractérisé par l’incompétence notoire, la corruption et la légèreté dans la conception de la notion de l’ETAT. Le Pprd est accusé de haute trahison nationale, pour avoir présenté et soutenu en défaveur du peuple congolais, un candidat président aux origines ambigües, d’ avoir trompé le peuple et détourné l’espoir populaire, d’ avoir exploité à d’autres fins l’engagement et la détermination de notre peuple de participer aux élections générales de 2006 ; il a organisé des opérations criminelles contre la nation et le peuple congolais. Il a injecté des éléments nuisibles, inconnus, dangereux dans l’appareil de l’Etat et le mécanisme de fonctionnement des institutions. Il est responsable des massacres, de l’insécurité et de la faillite de l’Etat à ce jour.
Le PALU est complice, en partie, des responsabilités qui pèsent sur le PPRD ; en effet, le Palu a facilité le Pprd par le biais de l’Amp à accéder au pouvoir aux élections de 2006, plus particulièrement en contractant l’accord suicidaire pour le partage du pouvoir qui consistait à élever Kabila Kabange Joseph à la magistrature suprême(chef de l’état) pour le compte du PPRD et de prendre à son tour la direction du gouvernement(chef du gouvernement) pour le PALU. Le palu est responsable du pouvoir en place aujourd’hui en rdcongo, parallèlement il assume partiellement la responsabilité des malheurs du peuple congolais orchestrés et imposés par le PPRD. Cette complicité s’explique clairement du fait qu’il savait très bien ce qu’il faisait , avait été pleinement informé des enjeux politiques et des scenarios diplomatiques qui l’ont convaincu à accorder le cheque en blanc à Kabila Kabange Joseph, alors que, s’il avait désisté, la situation allait basculer autrement : l’on sait comment. Le palu est responsable des gouvernements amorphes et budgétivores qui se succèdent depuis les élections -mascarade de 2006, responsable de déséquilibre barémique des salaires, de délabrement avancé des infrastructures routières et financières. Le PALU est le principal responsable ou le seul responsable qui a porté le PPRD au pouvoir cynique en rdcongo. Le Palu se doit de reconnaître sa complicité dans l’organisation et l’exécution du crime contre la nation et le peuple congolais, soit implicitement, soit par ignorance.
L’UDPS assume la grande responsabilité d’irresponsabilité, face à un combat comploté contre notre peuple , un combat absurde qui consistait à manipuler le chef de l’opinion nationale congolaise, dans le but d’imposer un pouvoir d’imposture en rdcongo, sous couvert des «élections », l’udps a choisi de s’abstenir, sous prétexte que les dés étaient déjà jetés, alors qu’il fallait s’engager avec acharnement pour barrer la route aux ennemis du peuple congolais. L’Udps est accusé de non assistance à la nation et au peuple en danger. Elle pouvait bien intervenir et éviter le pire, empêcher l’exécution du plan criminel du Pprd. L’argument de l’abstention pouvait être valable, dans ce cas, l’UDPS pouvait bien s’impliquer dans le processus électorale, uniquement pour peser de son poids, si seulement elle y croyait, et empêcher la mascarade dans le rôle qui devrait lui revenir d’arbitrer les scenarios du 2eme tour. C’est là où tout allait se jouer, c’est là que toute la vérité allait jaillir sur les intentions et les mathématiques souterraines des élections de 2006. L’irresponsabilité constatée de l’udps est irréfutable devant cette situation, devant ce scenario politique de haut niveau qui a arbitré les élections de 2006 dans notre pays. Le désengagement de l’UDPS dans un scenario dont elle n’a pas correctement saisi la portée et l’importance de son implication, lui attribue une part de responsabilité décorée de faiblesse et de prétention. Quoique l’on dise, l’udps s’est abstenue, abandonnant ainsi le peuple congolais à son propre sort, à la merci du diable qui venait, décidé, de l’attaquer, un peuple sans moyens de défense ; car l’on dit que le peuple détient le pouvoir qu’il donne à qui il veut, mais ce même peuple décide par rapport aux directives et enseignements des leaders. Devant ce principe sacré, l’UDPS ne s’est guère manifestée, ni assumée. De ce fait, elle porte une part de responsabilité basée sur des justifiables injustifiables devant le peuple congolais, la responsabilité de non assistance au peuple en danger. La politique n’est pas le business pour que l’on attende obtenir des cadeaux, et surtout bien emballés. L’udps doit apprendre et s’adapter à se disputer le pouvoir, à s’engager dans la compétition des partis politiques, à admettre le principe de gagner ou de perdre, de respecter les idéaux et valeurs démocratiques, de s’adapter au temps ,à l’espace et aux événements, à prouver devant les grandes menaces et épreuves qu’elle est une arme redoutable du peuple congolais ; Avoir raison devant quelques analyses de ce genre, dans le cadre des élections de 2006, n’est pas un argument convainquant, ni une démonstration de prophétie ou de défense. Pour le peuple, l’essentiel n’est pas là, l’essentiel c’est plutôt de prévenir en agissant. Parce qu’en fin de compte les conséquences et les réactions du peuple à cette abstention, ce désengagement dit «boycott» sont dramatiques et impardonnables. L’Udps doit se passer du rôle de prophète pour celui de médecin.
C’est pourquoi, devant cette expérience malencontreuse, nous espérons que les deux grands partis historiques de lutte pour la démocratie et le changement en rdcongo, en l’occurrence l’UDPS et le PALU, sont appelés à prendre leurs responsabilités respectives et de remédier, ici et maintenant, à la situation tragique qui frappe le peuple congolais.
Honorables parlementaires
Nous avons identifié, tant soit peu,la nature de la tragédie quotidienne du peuple congolais, établi les responsabilités, peut-être artificielles mais dénoncées du peuple, pendant que vous vous contentez et vous battez pour votre bien- être personnel, pour vos salaires et émoluments au détriment du peuple, vous avez transformé le parlement en un marché monétaire ou plutôt à une bourse financière, pendant que votre peuple croupisse, pendant que nos militaires envoyés au front combattre Nkunda Laurent, sans équipement, sans salaire, sans assistance ni soutien de l’état, etc.… sont entrain d’être jugés et condamnés à la peine capitale, vous vous plaisez d’amnistier celui que vous et l’autorité suprême de l’état dénonciez hier de traitre et de rebelle à la solde de Kigali. Pouvez-vous dire et expliquer au peuple congolais ce qui a changé aujourd’hui ? Pouvez-vous expliquer pourquoi les fonctionnaires, les enseignants, les militaires, les policiers et les travailleurs ne sont pas payés, alors que vous touchez régulièrement vos indemnités et émoluments ? Pouvez-vous expliquer pourquoi les routes, les hôpitaux, les écoles, les camps militaires n’existent plus et ne se construisent plus? Pouvez-vous expliquer pourquoi vous êtes au parlement, pourquoi et pour qui vous élaborez et défendez des lois ? Pouvez-vous expliquer pourquoi Kabila Kabange Joseph a autorisé les forces armées de Kigali et Kampala génocidaires et dictatoriales d’entrer dans le territoire congolais sous prétexte des opérations conjointes non connues et non approuvées par le parlement ? Quel est votre vrai rôle ?
Honorables parlementaires
Le Comité de Solidarité pour la Paix et la Démocratie en Congo dénonce et condamne la culture et l’esprit de passivité et d’’indifférence qui vous anime. Nous vous convions de prendre et d’assumer vos responsabilités, chacun dans le cadre, soit de son parti, soit de sa circonscription. Nous estimons qu’il serait méchant et diabolique de se mettre en costume et se placer à la tribune «d’honneur», le 30 juin, dans n’importe quel coin de la république, trainer le peuple martyrisé, affamé, impayé, insécurisé, amaigri, abandonné, opprimé, dépourvu d’assistance et de protection de l’état, venir défiler devant vous sans que vous soyez gênés et interpellés devant son drame. Il faut être brigand ou colonisateur pour se contenter de cette publicité, de ces honneurs gratuits que vous ne méritez pas en réalité.
Voici les raisons et facteurs qui nous ont poussés à vous convier à résilier, avant qu’il ne soit tard, immédiatement, sans tarder, sans états d’âme l’accord AMP-PALU pour sauver le Congo et son peuple.
Nous vous remercions de votre attention et vous prions de croire à nos sentiments patriotiques.
Fait à Athènes, le 15 juin 2009
Michel Mutikila Kanama
Délégué général du CSPD
.
© Beni-Lubero Online





