





Après les massacres de 37 personnes à AHILI et MANZANZABA la nuit de samedi au dimanche 7décembre 2014, les carnageurs ne désarment pas. Ils ont encore égorgé 15 civils et blessé grièvement huit autres. Ce nouveau carnage s’est passé la nuit de dimanche à lundi 8 décembre 2014 dans trois villages à savoir BALIBO, APETINASANA et MULOLYA situés au nord-ouest de la cité d’Oicha en secteur Beni-Mbau dans le territoire de Beni.
(Photos de tiers)
Une source contactée dans cette contrée informe que les militaires n’ont pas permis aux civils d’accéder aux lieux de drame. Seuls quelques journalistes sont entrés clandestinement dans les localités victimes de ce nouveau carnage. Le nombre des victimes ramène à plus de 260 personnes tuées depuis octobre 2014. Selon notre source, le mode opératoire de ces égorgeurs reste le même : tuer à l’arme blanche pour éviter toute alerte.
Les proches des victimes se lamentent de la manière dont les leurs sont enterrés : les éléments FARDC s’occupent seuls des activités funéraires en entassant les cadavres dans des fosses communes et ce, en violation des normes traditionnelles et coutumières relatives à l’inhumation.
En dépit du nombre élevé des victimes, la MONUSCO continue à tergiverser quant à son intervention militaire et tactique. Son chef, MARTIN KOBLER a annoncé à Eringeti, vendredi 5 décembre 2014, que cette mission onusienne va désormais commencer à utiliser les drones pour identifier les poches de résistance de l’ennemi dont l’identité n’a jamais été bien élucidée. Cette tergiversation de la MONUSCO continue à susciter au sein de la population meurtrie une suspicion qui pèse sur la communauté internationale et le gouvernement congolais.
Siku Provinces
Beni
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