





Depuis le week-end dernier, les Yira (Nande) ne constituent plus la seule cible des massacres perpétrés par une coalition rwandophone d’occupation du Kivu-Ituri. On peut ainsi affirmer sans peur de se tromper que l’identité rwandophone des tueurs en quête des terres et de pouvoir terrien se précise. Ce que les fins limiers de Beni-Lubero dénoncent depuis 2006, à savoir, le projet d’occupation rwandophone du Kivu-Ituri, s’avère ainsi vrai.
L’attaque de Nyanzale du 28 février 2016 a fait des victimes Yira et Hunde brulés vifs dans des maisons incendiées par des milices rwandophones. Un bilan provisoire s'éleve à 4 tués, notamment.
1. Mr Ezechiel MUKATA,
2. Mr KASONGO
3. Mr Kambale
4. Maman SOLANGE
L’attaque de MAMBAPIO et PABAOTA en Groupement Bambuba-Kisiki, Secteur Beni-Mbau, Territoire de Beni, le lundi 29 février 2016 a fait 15 victimes tous des Yira découpés à la machette et à la hache.
L’attaque d’Ihula en Territoire de Walikale le 1er mars 2016 a fait 8 victimes Nyanga découpées à la machette et à la hache.
La Communauté Yira continue de demander urgemment mais en vain une enquête internationale indépendante dans les massacres des populations en cours au Kivu-Ituri.
une fille tuée a Mambapio/Beni
Les messages des associations à la solde des tueurs sont actifs sur terrain ainsi que dans les medias pour essayer de faire passer les tueurs pour des victimes, en culpabilisant les victimes. Tous ceux qui diffusent leurs messages non vérifiés et non vérifiables devraient se raviser pour ne pas être pris comme leurs relais dans la communication.
La communauté Yira demande aux Rwandophones (Hutu et Tutsi) épris de paix de se désolidariser des tueurs Hutu disséminés au Kivu-Ituri pour qu’une synergie de toutes les communautés du Kivu-Ituri fasse échec au grand mal qui se profile à l’horizon. Il en est de même des autres communautés dont les membres peuvent être des collabos ou des pisteurs des tueurs-occupants. Chaque congolais du Kivu-Ituri devrait faire tout ce qui est à son pouvoir pour éviter l’embrasement de la région par un conflit ethnique aveugle qui n’épargnerait personne des ethnies impliquées ou instrumentalisées par un ennemi tapis dans l'ombre.
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