





BENI : Massacre de 5 personnes à Mayangose
Les génocidaires des populations de l’Est de la RDC ont encore égorgé 5 personnes et blessé grièvement plusieurs autres à la machette la nuit jeudi 19 mars 2015. Les corps des victimes ont été retrouvés ligotés. Les rescapés disent avoir vu des hommes, des enfants et des femmes, tous armés et s’exprimant en kinyarwanda. Ce nombre vient s’ajouter à la longue liste de plus de 300 personnes déjà massacrées depuis le 2 octobre 2014.
RUTUTSHU : QUADRUPLE ASSASSINAT A BUNAGANA
Ce nouveau meurtre a ciblé quatre cadres à savoir : Mr BONIFACE NDUHIRAHE, Chef de Groupement JOMBA, Mr KITSA, Chef de Poste-adjoint de l’ANR (Agence Nationale des Renseignements) et deux policiers qui les accompagnaient. C’était aux environs de 5h locale le matin de mardi 17 mars 2015 lorsque les quatre victimes ont été fusillées à l’entrée de l’Hôtel RUTCHATCHA (nom du propriétaire et cadre politique du M23 vivant au RWANDA depuis la débâcle de cette rébellion) à BUNAGANA (30km-Est de RUTSHURU-CENTRE).
Nous apprenons que le Chef de Groupement venait d’être alerté la veille d’une éventuelle infiltration des éléments de l’ex-rébellion du M23 à l’Hôtel RUTCHATCHA, en perspective d’un nouveau plan de déstabilisation du Territoire de RUTSHURU. C’est pourquoi, en tant qu’autorité locale, BONIFACE NDUHIRAHE avait pris son Collaborateur de l’ANR et les policiers pour aller s’imprégner de la situation.
Contre toute attente, à l’entrée de l’Hôtel, le Chef de Groupement et son équipe essuieront des tirs de la part de leurs bourreaux. 3 personnes sont tombées sous les balles : l’Agent de l’ANR et les 2 policiers. Le Chef de Groupement grièvement blessé succombera une heure après à l’Hôpital Général de BUGUSA à JOMBA. Apres leur forfait, les assassins se sont volatilisés dans la nature, échappant ainsi à toute capture.
RUTSHURU: 4 PERSONNES TUEES A BUNAGANA ET 8 AUTRES KIDNAPPEES A MABENGA.
Huit personnes ont été enlevées mardi 17 mars 2015 à 8h locale non loin du Pont MABENGA, entre la station de la RWINDI et la Cité de KIWANJA, au nord de RUTSHURU-CENTRE. Les victimes été des passagers à bord d’un muni-bus à provenance de BUTEMBO pour GOMA.
Les 8 personnes dont questions étaient tous des hommes soutirés parmi 18 passagers, les femmes ayant été épargnées par les ravisseurs. Jusqu’à ce moment, l’on ignore l’identité des assaillants ainsi que le mobil de leur acte criminel.
Ce cas n’est pas le premier en ce milieu. Pour rappel, l’après-midi de lundi 16 mars, un autre véhicule qui venait de Butembo pour GOMA a été intercepté à hauteur de VUSENDO. A la tentative du kidnapping des passagers à bord, l’un des passagers, Mr KADIMA, Préfet des Etudes de l’Institut KIWANJA-CITE qui a osé fuir s’est vu logé des balles dans ses jambes. Il se trouve présentement admis pour les soins à l’Hôpital Général de RUTSHURU.
Par ailleurs, élève a été fusillé vers 21h la nuit de dimanche 15 mars à lundi dernier dans le Village de GASIZA, en Groupement de BWEZA, c’est à environs 15km-sud de RUTSHURU-CENTRE. Mr MUHAWE BOSHUWENDA, 20 ans, venait d’accompagner ses amis avant de rencontrer un homme en arme proche de son domicile, un homme qui l’a fusillé sans autre forme de procès.
Le lendemain les activités ont été paralysées aussi bien à BUNAGANA qu’à JOMBA (Chef-lieu du Groupement de même nom) suite à cette situation. Le Comité Territoriale de Sécurité de RUTSHURU s’est rendu à BUNAGANA pour constater et diligenter des enquêtes.
Lubero : Les FDLR utilisent les populations de groupements Tama, Itala et Luhanga comme « boucliers humains »
Il s’agit des populations des dans les Villages de LUOFU, MIRIKI, KASUO et BUNYATENGE, en Chefferies des BAMATE et BATANGI, au sud du Territoire de LUBERO, voisin des Territoire des RUTSHURU et WALIKALE.
Craignant pour toute éventuelle traque des FARDC, les FDLR qui règnent en maîtres dans ces milieux depuis plusieurs années choisissent d’obliger la population à y rester avec eux. Tout déplacement de ces zones vers celles non contrôlées par eux est formellement interdit par les rebelles rwandais, prêt à exécuter tout contrevenant. La population prise en otage devra servir de bouclier humain pour ses bourreaux.
En effet, la virulence des FDLR est montée d’ascenseur depuis que la Milice May-May KYATENGA ait engagé des affrontements contre eux dans les localités de KALEVYA, MBUGHAVINYWA et LUHANGA en Groupement d’ITALA (Chefferie des BATANGI). Ces combats ont d’ailleurs occasionné la fuite de plusieurs familles en direction de MIRIKI et LUOFU, des zones curieusement sous contrôle des FDLR.
Les défenseurs des Droit de l’homme, les animateurs du Kyaghanda et de la Société Civile vivant dans les Groupements TAMA, ITALA et LUANGE vivent en clandestinité. Ils sont recherchés par les FDLR au prétexte qu’ils sont de mèche avec leurs FARDC. Cela du fait de dénoncer les exactions de ces rebelles ou d’appeler les FARDC à venir y libérer la population. Nombreux d’entre eux disent avoir reçu des menaces au téléphones ou ont vu leurs résidences visités par des FDLR dans le but de leur ôter la vie.
Beni-Lubero Online (benilubero2014@gmail.com)





