





Les activités scolaires pourront peut-être redémarrer en sous-division de l’EPSP Oicha dès le lundi 10 novembre de la semaine prochaine. La décision a été prise le jeudi lors d’une rencontre qui a mis autour d’une même table le Conseil territorial de sécurité de Beni et le Syndicat des enseignants du Congo, SYECO, Beni-territoire à Oïcha ce jeudi.
Les responsables des services de sécurité du territoire de Beni ont promis de multiplier les efforts pour mettre fin à l’hémorragie sécuritaire dans cette région. Les cours ont été interrompus à cause du déplacement de la population qui craignait pour sa sécurité après avoir assisté aux carnages. Malgré la prise de cette mesure, des questions sérieuses restent. D’abord, les parents sont démunis de tout moyen pouvant les aider à payer les frais scolaires. Ensuite, la sécurité n’est pas encore rétablie dans plusieurs coins. Enfin, les déplacés occupent encore des classes. A l’occurrence, la cité d’Oïcha compte 6 écoles occupées par les déplacés. Face à ces préoccupations, l’administrateur de territoire de Beni se veut rassurant. Il a indiqué que des mesures nécessaires sont déjà arrêtées pour restaurer la sécurité en milieu scolaire. Selon AMISI KALONDA, administrateur de territoire, des policiers seront déployés en permanence dans le périmètre des écoles qui se trouvent dans des milieux suspects jusqu’à la fin des cours. Au même moment, 804 enseignants non payés de l’axe Mavivi-Kaynama craignent qu’ils ne touchent plus rien à partir de ce moment où les parents évoqueront le motif de déplacement pour justifier l’insolvabilité. Signalons que le ministre nationale de l’Intérieur est déjà saisi des préoccupations exprimées au cours de cette rencontre. Richard MUYEJ en a pris connaissance dans un rapport que le SYECO lui a adressé pendant son séjour à Beni. Pendant ce temps, le représentant de l’Association Nationale des Parents du Congo, ANAPECO, a indiqué que les parents verront dans quelle mesure appuyer la scolarisation de leurs enfants en dépit des conditions difficiles. Toutefois, il a sollicité la clémence des responsables des écoles dans l’encadrement des enfants.
JM Vianney, stagiaire.
Oicha
Benilubero Online (benilubero2024@gmail.com)





