





Ainsi, on peut comprendre parfaitement le genre de ceux qui se font appeler « dirigeants » et leurs qualités devant leurs nations et devant le monde. Nous avons trouver très intéressant de partager ce reportage d’un congolais digne de respect d’après les fonctions communautaires qu’il occupe.
« Lors de son dernier discours devant les chefs d’États membres de l’ONU (en vidéoconférence), le Président de la RDC a prononcé un discours plein de rhétorique quant à sa forme, mais du fond, il n’a fait que pleurnicher. De ce discours nous avons pu relever 3 cris de pleure (évidemment parmi tant d’autres).
1. Le renforcement des casques bleus de la MONUSCO: contrairement à son prédécesseur qui demande l’évacuation de la MONUSCO, FATSHI demande son renforcement. Et ce, malgré d’impressionnants effectifs des FARDC et des Casques bleus de la MONUSCO avec sa logistique. Il reconnaît de facto que son armée appuyée pas ces soldats onusiens n’ont pas été à la hauteur de leur tâche. Pourquoi ne pas alors solliciter une force du genre ARTÉMIS qui, vers les années 2000, a maîtrisé la guerre de l’Ituri en 45 jours seulement? Dans ces conditions, procéder au retrait de toutes les autres forces en présence qui ont failli.
2. Sanctionner les firmes et personnalités qui finances les réseaux des rebelles à l’est du pays: comme elles sont bien connues et identifiées, pourquoi ne pas directement saisir la CPI pour leur arrestation en vue d’un procès ou alors organiser un Procès Spécial pour Beni qui prendra en compte les crimes depuis le début de la guerre de l’est du pays. Dans ce cas il faudra que le parlement puisse procéder à l’annulation des amnisties de ceux qui ont commis des crimes imprescriptibles.
3. L’annulation de des dettes: c’est quand même une honte: à quoi bon contracter des dettes qu’on n’est incapable de rembourser ! Un pays qui regorge de tant des richesses du sol et du sous sol, mais incapable de mobiliser un budget de 30 milliards de dollars. Pourtant lorsqu’il était encore dans l’opposition, le même président disait qu’une fois au pouvoir, il doterait le pays d’un budget de 80 à 100 milliards de dollars américains.
En conclusion, un État souverain ne doit pas être pleurnichard devant les autres États. C’est un aveu d’impuissance. »
Edgar Katembo Mateso
©Beni-Lubero Online.





