





Tantôt on rapporte la perte de 7000 machines à voter, ou 10.000 pour les autres, dans l’incendie du dépôt de la CENI à Kinshasa, tantôt des machines à voter endommagées dans des accidents des véhicules soi-disant lors de leur avacuation vers l’intérieur du pays; et maintenant, c’est le tour de l’Antonov 26 immatriculé 9S-AGB (MSN 13402) de la compagnie Gomair qui se serait écrasé avec à son bord les matériels de la CENI… Voilà autant d’alibis issus des mises en scène véritablement criminelles, voire diaboliques juste pour amasser des excuses à présenter aux opinions sur la non tenue des élections.
Corneille Nanga est entre le marteau et l’enclume. Il subit la pression du peuple, et ne sait pas éviter les manoeuvres du président Joseph Kabila dont il est déteur, pour avoir accepter de sacrifier sa loyauté à cause de la soif de l’argent. Et pourtant, Naanga a osé dire au moins une fois la vérité au sujet des détours qu’a pris le chemin devant conduire aux élections. Beaucoup n’y auront pas prêté attention. La grande vérité, c’est que la CENI n’a pas été doté des moyens et besoins nécesaires pour organiser les élections immédiatement. Joseph Kabila ne compte même pas débloquer la situation. Lorsque le président de la CENI a osé frôler cette vérité par cet avoeu sur le média, son patron « tout-puissant » et ayant le pouvoir de vie et de mort sur ses sujets a raté de l’achever à un mètre près.
Un agent du circuit dévoile mieux ce secret. En effet, tout récemment, quelques jours avant l’interview que Joseph Kabila accorda en Anglais aux journalistes étrangers, le pauvre président de la CENI fut convoqué à Kingakati pour imprudence qui aurait trahi le chef de l’Etat. Ce dernier ne lui a point caché sa véritable nature: assassin et barbare. Il lui administra deux bonnes jiffles, avant de sortir son pistolet dans l’intention de l’abattre sur le champ. Nanga n’aurait eut son salut que dans l’intercession du Pasteur Mugalu, qui était témoin de cette scène macabre. Vraiment, les sauveurs, Dieu peut nous les envoyer de toutes parts. Le figurant à la tête de la CENI pouvait encore pousser un ouf de soulagement.
C’est toujours de cette manière que Joseph Kabila paie ceux qui l’ont servi. Celui qui n’est pas jeté à la poubelle est alors tragiquement retranché de cette vie. Il est aussi d’autant vrai que Nanga ne sera désormais jamais libre de ses mouvements, comme il ne l’a également dans ses responsabilités en qualité du président de la CENI. Kabila a décidé de le tuer s’il ose dévoiler les profondeurs de la farse du régime en place dans la distraction qui a réduit le processus en un fable depuis 2016 jusqu’à ces jours. Malheureusement, les autres complices des crimes du régime peinent à découvrir que l’apocalypse du dictateur congolais est arrivée, et qu’il n’acceptera jamais être traîné tout seul en enfer. Tout ceux qui ont bouffé de son miel devront en rendre le compte. Les Mende, Atundu, Mwilaja, Shadari… et consorts devraient y réglechir doublement en projettant leur sort futur.
Quant à nous, conprenons-le bien qu’avec Kabila au pouvoir, pas d’élection en RDC.
Mwamba Kasongo Albert
Kinsahsa
©Beni-Lubero Online.





