





VERITABLE COUP DE CHOC DANS LE PROCES SUR L’ASSASSINAT DE MAMADOU NDALA, LE PRINCIPAL PREVENU MEURT AU LENDEMAIN DE SA PREMIERE COMPARUTION
Le Sergent Arsène NDABU NDONGALA, alors Chauffeur de Feu Général MAMADOU, est celui qui est décédé vers 7h00 le matin de ce jeudi 2 octobre 2014. C’est lui qui a été le premier prévenu à comparaitre devant la Cour Militaire Opérationnelle.
Général Mamadou Ndala de son vivant
Selon l’Auditeur Supérieur près ladite Cour, Officier du Ministère public, le Lieutenant le Colonel Marcelin BIN MATETO Jean, le prévenu aurait piqué une crise au cachot de l’Auditorat Militaire de BENI où il était détenu. Et de poursuivre que le Sergent a été conduit à la Clinique Médicale SANTE PLUS, où il a succombé quelques instants après.
A en croire son médecin traitant, le Dr MAKELE PIERRE, le patient était conduit dans sa Structure presque mourant. Sa tension artérielle était de 0 sur 0, avec une respiration pour 5 secondes. Une situation qu’il n’a pas lui-même compris, lorsqu’il considère que le militaire décédé était admis chez-lui il y a deux semaine et avait parfaitement recouvré sa santé.
Bien que légèrement affaibli, le Sergent Arsène NDABU avait pourtant fait preuve de vigueur lundi dernier. Lorsque la Cour l’avait proposé de comparaitre même assis pour besoin de sa santé, le Sergent a refusé et s’est montré fort promettant de tenir seul debout jusqu’à la fin de l’audience ; ce qui a été fait.
NDABU a tenu debout de 10h à 17h00 et s’est exprimé très aisément. Son Avocat, Me AUGUSTIN CHISAMBU soutient que son Client était en bonne santé. Il se dit surpris de cette mort brusque et doute de la thèse d’une crise telle qu’avancée par le Ministère public; ce qui l’a poussé à exiger de la cour une autopsie, demande du reste rejetée par le Premier Président de la Cour.
Le décès de ce témoin clé de la mort du Feu Général MAMADOU NDALA est un coup dur pour le déroulement du procès. Cela d’autant plus que celui qui était présent et avec le défunt.
Déjà, à la première audience de ce lundi, certaines révélations commençaient à sortir de sa bouche. Le public s’était rendu compte que l’homme était détenteur des plusieurs secrets.
Dans sa comparution par exemple, il venait de déclarer à la Cour que quelques instants après la mort de MAMADOU NDALA, la première personne à le trouver sur le lieu du crime était le Chef de Bureau-ai.de la MONUSCO, Mr MOUSSA DEMBA DIALLO qui l’avait pris à bord de sa jeep en direction de l’aéroport de MAVIVI. Or, dans l’une de ses auditions, Mr DEMBA DIALLO nie avoir porté cet homme à bord de sa jeep. Une contradiction qui a suscité la curiosité et dont seule la confrontation entre les deux pourrait permettre à tirer les choses au clair.
La Coordination Provinciale de la Société Civile ne comprend pas également pourquoi on aurait choisi de conduire le patient dans une Clinique privée, se passant du pavillon militaire ou encore de l’Hôpital Général de BENI, situés proche du cachot de l’Auditorat militaire où il était détenu.
Notre Structure estime que la mort de ce Sergent profitera pour certains suspects avec qui il devait être confronté et affectera énormément toute l’instruction.
Aussi que l’exige l’Avocat du prévenu, la Société Civile aurait souhaité qu’une autopsie digne de ce nom précède son enterrement afin de permettre que les circonstances qui ont entourées sa mort soient clairement élucidées.
La Société Civile exhorte par ailleurs la Cour Militaire Opérationnelle à veiller sur la sécurité et la santé des autres prévenus en détention.
Maître OMAR KAVOTA, Vice-president et Porte-parole de la Société Civile du Nord-Kivu ;
Tél : +243 993 53 53 53 ; 810 75 75 11.
Beni
Beni-Lubero Online (benilubero2014@gmail.com)





