





Pour le Congo, je voudrais des chants de victoire, de joie, de fête et de fierté d’appartenir à un pays géologiquement, climatiquement beau. Il faut l’avouer! hélas! les jours passent, et nous tournons en rond. Parce que les politiciens et les intellectuels semblent inconscients de ce qui est important pour le peuple congolais. Il est en effet dérisoire de parler de « siège » , « trône » et tout ce qui est relatif au Pouvoir quand on ne sait (ou on ne veut pas) utiliser ses compétences pour le Bien de la population qu’on est censé gouverner. Je me suis toujours dit quelle drôle d’histoire nos enfants pourront lire à notre propos quand ils apprendront qu’assis sur de l’or, diamant, coltan, … nous avons étudier dans une salle de classe sans bancs, sans fenêtres et où l’enseignant était en haillons, la bouche ouverte et tournée éternellement vers un Ciel comme unique recours?
La Couverture Nationale déchirée
La caricature ci-dessus a été imaginée quand le pays était officiellement divisé (1998-2003). Huit ans après, on a l’impression que rien n’a changé. Le peuple congolais est mangé à toutes les sauces. Ses droits sont bafoués par tous. Victime de toutes les politiques, le peuple congolais ne cesse en même temps d’être pris pour responsable de ses propres malheurs. Souvent on lui demande d’arrêter ses tueurs en mains nues. De fois, il est accusé de complicité avec ses tueurs. Le peuple congolais est ainsi le bouc émissaire du conflit congolais. Ses ennemis se servent de ce pretexte pour l’exterminer lentement mais sûrement. Entretemps, les politiciens se disputent la couverture nationale par la force, les blindés. Et le sage de dire: » Qui tire la couverture nationale de son côté la déchire et souffrira, lui aussi de froid ».
Mathekis
Butembo
©Beni-Lubero Online





