





Non à la prolongation du mandat de Joseph KABILA, oui au respect de la constitution de la République, KABILA et son gouvernement doivent partir en 2016. Tels sont les messages des manifestants dans plusieurs villes de la RDC à 24 heures après l’adoption du projet de la loi électorale qui condition les élections présidentielles par le recensement de la population. Toute la journée de ce mardi la situation reste tendue sous crépitement des balles. Des sources dans la capitale Congolaise indiquent que plusieurs personnes seraient tuées parmi elles, un bourgmestre de l’une des communes de Kinshasa.
Vive tension le lundi 19 janvier à Kinshasa, Goma et UVIRA et en ville capitale de la RDC ce mardi 20 janvier 2015. Les membres des partis politiques de l’opposition et d’autres citoyens ont marché pour protester contre l’adoption par l’Assemblé nationale du projet de loi électorale. L’article 8 de cette nouvelle loi conditionne l’élection présidentielle par le recensement général de la population congolaise. A Kinshasa, la majorité d’écoles, certains commerces n’ont pas fonctionné. Un important dispositif sécuritaire a été déployé dans plusieurs endroits dont le périmètre du Palais du Peuple. Les éléments de l’ordre ont usé des gaz lacrymogènes et tiré des balles réelles pour disperser les manifestants. L’on signale des blessés dans le rang des manifestants. En outre, si le pouvoir parle de la mort de 4 personnes, la Fédération Internationale pour les Droits de l’Homme avance un bilan provisoire de 14 morts par balle. Cité par RFI, Paul N’SAPU, secrétaire général de la FIDH Afrique impute ces dérapages aux policiers qui sont intervenus violemment pour étouffer la marche. Un bus de TRANSCO a aussi été brulé. Certains opposants dont Vital KAMERHE de l’UNC se sont dits séquestrés dans leurs bureaux par des éléments de la PNC. Vital KAMERHE joint au téléphone par TV5 Monde renseigne que les agents de l’ordre ont cadenassé la porte du siège de son parti très tôt le matin. Le porte-parole du gouvernement dément les informations faisant état de séquestration. Selon Lambert MENDE, le dispositif sécuritaire observé au Palis du Peuple visait à sécuriser le périmètre du siège du parlement qui est inviolable. Pendant ce temps à Goma, les agents de l’ordre ont arrêté certains organisateurs de la marche et quelques manifestants. L’on compte aussi des blessés. Des activités socio-économiques ont été paralysées. Pour les opposants, l’interdiction de cette marche par le maire de Goma n’a pas de fondement juridique, rapporte Radio Okapi.
Butembo
Mbusa Masimengo
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