





1. Un auteur Canadien dans son << journal d`un Thésard>> souligne que la vraie mission des surveillants, c`est d`être, pour une fois, la victime des élèves (étudiants).
Le renvoi de l`élève était une bonne mesure pour soulager l`enseignant battu. Néanmoins, on cherche à défendre l`élève parce que, celui-ci est le moteur principal à l`école, les primes des enseignants et fonctionnement du bureau sont payés suite aux frais scolaires payés par l`élève.
De ce fait, l`enseignant n`a rien à dire malgré ses compétences en domaine éducative.
L`enseignant du Congo en général, n`est pas considéré, il a perdu sa personnalité depuis les années 1990 jusqu`à nos jours. C`est la raison pour laquelle, l`enseignant de Mutiri malgré les gifles reste oublié.
Comme les élèves sont des patrons des enseignants, ces derniers n`ont rien à dire, à moins que le gouvernement Congolais prouve le contraire. Le Syndicat des enseignants en mettant l`élève en prison, voulait montrer l`importance de l`enseignant dans le monde. Personne n`est ministre ou Président sans l`enseignant.
Ce sont là mes idées et nos mes jugements.
Merci,
Mango
Elève tricheur Abimelech Vagheni
2. Comme enseignant, il convient de vous présenter ma modeste analyse du cas de l’élevé Abimelech Mumbere Vagheni ayant infligé des coups et blessures volontaires à son professeur MULAVI.
1. Il est grand temps qu’on redore l’image de l’enseignant, ce qui permettra d’améliorer la qualité de l’enseignement dans notre pays. Une chose est surprenant ici au Moyen Orient, le vocabulaire « révolte des étudiants ou élèves » n’existe pas et ceci permet un respect total à l’enseignant jusqu’au niveau doctoral. La conséquence, l’enseignant se donne complètement à son travail pour un service de qualité. Ainsi, on ne parle ni d’année blanche souvent connu chez nous ni de grève.
2. Dans la présentation des faits, il convient d’éviter d’indexer l’appartenance religieuse des uns et des autres comme « catholique romain » pour Mulavi et « adventiste » pour l’élevé indiscipliné. Ceci donne l’impression comme s’il aurait agit en adventiste contre un enseignant catholique.
3. De la procédure: erreur, il y en eu. Du moment où l’infraction n’était plus une simple tricherie qui peut aussi mériter déjà le renvoie, mais plutôt un acte pénal « coups et blessures volontaires », l’école devait directement déférer l’élève en justice sans prendre aucune sanction, ou juste faire une simple suspension en attendant le verdict. Donc il faut aussi que les préfets soient recycler en matière de procédure. Mais le Procureur n’a pas non raison de ne pas poursuivre l’infraction pénale qui ne relève pas de la compétence de l’école.
4. Pour le comité de l’Église Adventiste, et moi-même comme Adventiste missionnaire, face à l’infraction, on ne peut pas brandir le sabbat. Si cet élève était un vrai observateur du sabbat, il serait devenu humble et même lorsque surpris en flagrance, humblement il demanderait plutôt la grâce du Maitre du Sabbat qui est Jésus Christ que de faire usage de la force face, ce qui est contraire à l’évangile, une triple violation de la loi de Dieu( tricherie=vol, bagarre, manque de respect à l’autorité qui représente ses parents à l’école). Donc je ne condamnerai pas la SYECO pour cette arrestation, sauf si c’est aussi un autre adventiste qui a organisé l’arrestation le jour du sabbat. Nous, adventistes, pouvons être arrêtés le jour du sabbat, mais nous ne feront jamais arrêter quelqu’un d’autre ce jour là (Mon point de vue personnel)
5. J’encouragerai le SYECO de poursuivre sa démarche juridique, car le recueil des instructions officielles de l’EPSP est clair. « En cas de révolte, l’élevé responsable en plus toute autre sanction, doit réparer les préjudices ». Mais si la justice a été déjà minée, que faire? Que l’église aide à convaincre les parents de l’élève pour un arrangement à l’amiable en payant le » embanulo » au prof. Mulavi.
Thaddée Katembo Kambere
Chef de Travaux/UNILUK
Doctorant en Santé Publique/AUP
Philippines/Extrême Orient
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3. Bonjour la Rédaction de Beni-Lubero Online,
Ma réaction au sujet de l’élève tricheur :
Je pense que la confession de l’élève et de l’enseignant n’est pas à brandir car l’éducation ne tient pas compte de cela.
Le comité de discipline a raison de renvoyer l’élève de l’école et devrait aussi le traduire en justice comme l’a fait le SYECO afin que la tolérance zéro soit manifeste et qu’il soit exemple aux autres élèves du genre.
Le sabbat n’est pas à brandir quand il y a un cas de flagrance, car aussi l’élève ne l’a pas respecté malgré qu’à son âge il était suppose d’avoir les règles d’éthique en cœur.
Le procureur, arrive à ce poste car passé sous les mains des enseignants, devrait redonner quand même le poids à ces hommes de la craie.
Il a tous les articles de la loi, qui sont supposés être appliqués à tout citoyen congolais
Merci
Mr LWANZO MUHINDO
4. Après la lecture des réactions des lecteurs au sujet de cet élève tricheur, je voudrai relever tout d’abord les erreurs de procédure dans la gestion de ce problème et ensuite donner ma position personnelle:
1. L’élève tricheur a commis une triple infraction et peut et doit être poursuivi pour répondre devant ses actes:
a) La tricherie
b) la Bagarre
C) Le non respect à l’autorité
Selon le ROI (Règlement d’Ordre Intérieur) qui régit L’Institut Mutiri, comme ailleurs dans toutes les autres écoles de Butembo, en particulier, et de la R.D.C. en général, la tricherie est déjà réprimée.
L’administration des coups et blessures sont des actes volontaires qui méritent une attention particulière. Par cet acte, non seul le prof MULAVI est humilié, mais tous le corps enseignant de Mutiri (et de Butembo). Avec la situation sécuritaire que prévaut à Butembo et dans la Région, l’enseignant vit dans une peur sans précédant parce que son ennemi est déjà son formé et cela peut et joue sur la qualité de l’enseignement au CONGO.
Le non respect à l’autorité relève de l’éducation familiale de l’élève tricheur. Les parents n’y sont pour rien. Ils doivent s’interroger sur l’acte et comportement de leur fils.
2. Le Conseil de discipline de l’Institut Mutiri
Il y a eu erreur de procédure, au moment où l’infraction n’était plus qu’une simple tricherie, (d’où, renvoie de l’école comme peine infligée à l’élève tricheur), mais coups et blessures constituent un acte pénal qui n’est pas de la compétence du Conseil de discipline. L’erreur est le fait de ne pas référer ce cas à l’autorité compétente et se plaindre comme partie plaignante si vous me permettez cette tautologie. Et vous allez payer chères les conséquences: Que le prof MULAVI soit hué, c’est chacun de vous qui est hué en commençant par le Préfet des Etudes. La seconde erreur consiste au fait que, après l’infraction dont l’auteur est connu, il fallait convoquer le Conseil élargi, Autorité de l’Eglise Adventiste y compris ( chose qui a été faite) et présenter votre démission, suite au propos de ce cette dernière qui comprend à tort le sens du sabbat.
3. A l’Autorité de l’Eglise de Mutiri
On a l’impression qu’il y a guerre des confessions religieuses. Il vous est reproché de ne pas indexer l’appartenance religieuse, car aux yeux de tous, on croirait que l’élève tricheur aurait agit en adventiste contre un enseignant catholique. Je vous invite à relire l’interprétation du Deut. 5 et Ex.20 (Sabbat= se rappeler le Dieu Sauveur et Créateur que l’homme doit imiter parce que crée à son image)
4. Le Procureur n’a pas raison de ne pas user de sa compétence de rendre justice et lutter contre l’impunité, ou mieux lui-même est déjà corrompu. Et comment peut-on espérer et compter encore sur lui pour des cas plus sérieux comme serait le cas de la question actuelle des retournés du Rwanda , le Hutu-Nande, les viols, les assassinats,…?
5. La SYECO a brillée par son bravoure pour éveiller les consciences. Merci SYECO de Butembo. Que l’Etat congolais prenne l’enseignant au sérieux pour bâtir un Congo plus meilleur qu’avant.
6. Considération personnelle
Pour ce cas précis, j’invite: la famille Mulavi ( sa femme est désignée comme la femme du prof battu), la famille de l’élève tricheur, l’Eglise Adventiste de Mutiri, le Conseil de discipline de l’Institut Mutiri à trouver urgemment une solution à l’amiable et surtout par un geste de Réparation dommage et intérêt à payer au prof. MULAVI et redonner une bonne image de l’Institut précité. L’enseignant de la R.D.C. est exposé à beaucoup d’humiliations et risques du métier, parce que l’Etat congolais ne prend pas l’enseignement comme l’une des premières priorités de l’exercice de son pouvoir. Mais encore un peu de courage aux enseignants de notre pays.
Une correspondance de l’Italie,
Padre Cléophas KAKULE
parce que l’Etat est irresponsable
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5. L’être humain a un problème sérieux car après avoir reçu une expérience quelconque, minime soit elle; il a toujours oublié de qui il l’a reçue.
Le seul fait d’être appelé finaliste est celui qui a permis à Vagheni de gifler son enseignant croyant qu’un jour il ne ferra plus recours à lui. C’est ce que nous avons qualifié comme acte d’ignorance car les études ne se limite pas au diplôme d’ Etat et la vie ne se limite pas seulement à l’école.
Le fait d’attraper l’élève en flagrant délit de tricherie et son renvoi avaient pour objectif d’interpeller sa conscience sur le genre de future cadre il serait pour la société entière, car franchement avec la tricherie on ne peut aller nulle part dans tous les domaines de la vie.
L’élève devrait donc reconnaître l’autorité de son enseignant et surtout la vision que l’enseignant avait pour son future. Il ne devrait pas oublier que même s’il s’appelle finaliste c’est grâce aux enseignants qu’il l’avait été.
Nous encourageons toutes les institutions en tous les niveaux ainsi que le SYECO de renforcer leur responsabilité dans ce sens en vue de restaurer le niveau de l’éducation dans notre pays sans tenir compte de l’ humiliation et du sabbat car le vrai sabbat est celui qui nous relèvera du péché et non nous enfoncer d’ avantage même si nous sommes de la famille lévitique.
Elisée Kakule Kalimuli
Ressortissant de L’ULPGL BUTEMBO
Gestion et Administration de Projets de Santé
Santé et Développement Communautaire
Résident au Kenya
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6. Tricher aux examens est une preuve que l’élève ne s’applique pas comme il le faut à l’école .Un chef d’établissement scolaire qui veut garder la dignité de son école ne peut pas tolérer cet élève.
-<tricher à l’examen=infraction>
Administrer des coups au professeur:
Le professeur représente les parents et l’autorité de l’Etat devant les élèves. Abimelech doit donc répondre à ses actes de barbaries à l’encontre de son professeur.
Porter des coups à son professeur = infraction.
L’élève Abimelech triche aux examens; appréhende par son professeur Abimelech administre des coups au professeur.
Amon avis Abimalech a commis deux infractions distinctes qui méritent aussi deux sanctions appropriées aux deux actes.
Emprisonner une personne ne signifie pas tuer cette personne mais plutôt la corriger pour l’erreur commise. L’arrestation d’Abimelech le samedi ne réduit d’aucun iota à la foi au Christ.
Abimelech doit être amené à comprendre les dégâts de son acte, à savoir taper sur son professeur.
Il n’y a pas de prix qui peut réparer l’humiliation du professeur.
PROPOSITION:
Les autorites de l’école doivent amener les 2 partis à se réconcilier. Sinon l’un ou l’autre gardera un ressentiment jusqu’à se venger plus tard.
Katembo Cleo
Japon
7. Chers frères et sœur, salut !
Juste un apport à la situation conjoncturelle dont l’objet est l’infraction doublée de l’élève Abimelech, de son nom. Je le pense fort bien que la plus grande misère de l’être de l’homme est, à mon humble avis, l’ignorance de la loi, des droits humains et des devoirs civiques…
En effet, force est de noter que l’élève Abimelech, comme c’est de lui qu’il s’agit, a droit à une correction exemplaire et conforme à son forfait. Le renvoie effectif de l’école a sa juste place pour la première infraction ; je cite la tricherie. Quant à la seconde infraction qui implique, selon moi, le manque de respect à l’endroit de son enseignant, l’immoralité notée en l’égard de l’autorité, …mériterait une arrestation juste de l’élève conformément à la loi. Il y a ici, non seulement tricherie mais aussi atteinte à la dignité humaine avec « coups et blessures volontaires ». Vouloir brandir le sabbat n’est pas une justification juste et normale. Si l’élève lui-même était issu d’une famille réellement « observant », il ferait preuve d’une maturité morale en matière du sabbat. Faut-il laisser un voleur s’évader parce que c’est un jour de sabbat ? Cela s’appellerait irresponsabilité. J’ose croire que la noble manière de valoriser les mœurs « adventistes » serait de venir ensemble, parents, pasteur et élève tricheur demander pardon à l’enseignant que de faire preuve d’une si grande médiocrité. Dommage même ceux qui sont sensés connaître la loi, sont tombés dans le lot des…
Jean Paul NZANZU
Afrique du Sud
8. Wasingya oko vyosi evyo vaghala vethu vamavugha okomwatsi ono. Omoluswagha vakavugha ambu ’’EKITSIVU CHIRYA MBANULO’’ NA KANDI OMWANA OYO AVIRIYITWA OVUHANGI VUVI KUSANGWA ahosi ahakandisyalava avandu vosi vamavi muteka kw’eriso n’omwakandisyavugha akalasi kiwe.
Voici ma proposition: ekihanda kyo mulwana chironde embanulo chiya hanulire umughalimu kundi ali nga thatha mulere w’omulwana, valire omokivindi kighuma. Ise w’omulwana akanganaye etsomwana okolire ko ni tsitsivu kundu.
Wasingya Katembo/ UK
9. C’est dommage qu’il y est dans mon pays en générale, et dans ma ville en particulier une pareille sauvagerie. Je ne comprends non plus, comment celui qui est sensé connaître la loi ignore que les coups et blessures volontaires sont punissables par la loi congolaise. Néanmoins voici ma réflexion.* l’Élève serait renvoyé pour la tricherie; chose faite* il serait excommunié de l’ÉGLISE pour le non respect à l’autorité et le vol( tricherie)* il serait aussi poursuivi par la justice pour coups et blessures volontaires. * les autres élèves seraient aussi punis pour non assistance à une personne en danger. En conclusion, le conseil de discipline a agit avec inefficacité paraissant oublier la loi, alors qu’il est écrit dans la constitution congolaise que » nul ne sensé ignorer la loi ». Ce conseil devrait renvoyer l’élève pour la tricherie et le soumettre à la justice pour coups et blessures volontaires. Pour ce manquement, le conseil est aussi poursuivable.
Kambale POSHOMBILI résident au Rwanda
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10. Bonjour Benilubero
Avant tous je comptes vous dire que je suis votre lecteur en plus je vous encourage pour tout ce que vous faites. Nous informer en temps réel.
Pour ce qui concerne cet élève tricheur, il mérite une sérieuse punition sans oublier être exclu. Je regrette beaucoup pour cet préfet des études, ne pas prendre ce dossier au sérieux n’est pas du
tout compétent.
De ma part je peux dire que cet préfet a un règlement de compte envers cet professeur » de voir comment il s’est lamenté pour l’élève soit disant fils du roi soit emprisonné et exclu » mais c’est l’injustice.
Bien qu’il soit adventiste ce n’était pas ça sa façon d’agir. Regarder comment le professeur est devenu ridicule, de son entré les autres élèves hurlent et l’exigent le présence leur collègue.
Enfin, je profite de saluer mon très cher papa Muhindo Kwesu à Butembo, mes sœurs : Safi Kwesu, Nadine Kwesu, Wivine Kwesu sans oublier mon petit fère Patrick kwesu et Mon grand Frère Amissi Kwesu qui est pompiste à une station de là à butembo. tous à butembo
Jacques Muhindo Kwesu, vous remercie de l’avoir lut et le comprendre.
Que l’Éternel Dieu vous Bénisse
Sur facebook retrouvez-moi à l’adresse : jacques muhindo kwesu
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11. Bonjour! A mon avis, le renvoi de l’école serait une sanction, suite à la tricherie. Donner des coups à son enseignant mérite d’autres sanctions plus exemplaires. Les conséquences en est que les élèves ont hué leur enseignant. A part ça, pour montrer la légèreté, l’élève sera encore admis dans à une autre école de la place, sachant que à la prochaine il pourra faire encore des actes plus graves que ça. Pourquoi pas tué. Où, Si l’enseignant mourait de ses coups que diraient ceux qui brandissent les lois de l’église, pendant qu’ils commettent des fautes graves que ne pas respecter le sabbat. D’où, le syndicat doit s’investir pour enfin d’empêcher que l’élève ne soit admis dans aucune école au N-Kivu. Ce sont ces genres d’élèves qui deviendront un jour des « Bosco Ntaganda ». Emmanuel M.
Beni-Lubero Online





