





Au fil de temps, des grands secrets criminels du régime de Joseph Kabila se déchaînent comme un véritable coup de tonnerre. Le recrutement des rebelles du M23 par le pouvoir, tel que repris par le rapport des enquêtes de Human Rights Watch rendu publique ces jours, ainsi que tous les dégâts qui s’en sont suivis en termes des massacres des manifestants en décembre 2016, n’est qu’un extrait d’une machination permanente que Kabila s’est tapé la mission d’exécuter contre ce géant pays qu’il prétend vouloir diriger éternellement, la République Démocratique du Congo.
Quoi de plus grave et de plus scandaleux que d’apprendre au monde entier qu’un président de la République soit le principal comploteur contre sa propre Nation? BLO avait pris soin d’inonder le média par ses alertes ponctuels à ce sujet, sans qu’aucune attention n’en résulte ni de la part des nationaux ni de celle de la communauté internationale. Mais aujourd’hui tous les horizons sont témoins du dégât: Les rebelles M23 ont toujours été les partenaires les plus privilégiés du président Joseph Kabila; ce dernier trouve en eux les meilleurs confidents qui soient requis pour des opérations exceptionnellement plus intimes de la présidence, telle que le combat pour tuer la démocratie. De leur existence en tant que rébellion active jusqu’au moment de leur exile comique (car tout a été un montage bien dosé) au Rwanda et en Ouganda, Joseph Kabila a été l’unique financier, l’unique organisateur et l’unique chef suprême des rebelles du M23.
Les éléments du M23 sont des troupes de réserves personnelles de Monsieur Kabila. Autant qu’ils ont été recrutés pour massacrer les congolais anti-régime Kabila en décembre 2016 à Kinshasa, à Lubumbashi, à Goma, à Butembo et à Beni, pareillement ils sont en train d’être recrutés encore depuis mi-2017 d’une manière étendue et renforcée pour organiser l’invasion et le découpage finale de l’Est du pays à partir de Kisangani où se trouve le centre d’accueil et de formation desdits recrus (doublés des véritables mercenaires) en provenance du Rwanda et de l’Ouganda.
Dans ce cadre, BLO annonce l’exposition, dans les prochains jours, du plan de la nouvelle rébellion pro-Kabila projetée comme l’étape finale de son plan de balkanisation par lequel il envisage ériger son oligarchie sur une région (à ériger en Etat) qui s’étendra de l’ex-Kivu à l’ex-province Orientale et une partie de l’ex-Katanga.
Bref, Kabila a financé les M23 depuis toujours. Aujourd’hui les enquêtes de Human Rights Watch renouvellent de manière accablante les preuves selon lesquelles, officieusement, « il les a recrutés, organisés, intégrés au sein de la Police Nationale et de l’Armée de l’Etat et, plus grave encore, il leur a intimé l’ordre de tirer » sur tout citoyen qui se manifeste contre son pouvoir embourbé dans illégalité et l’illégitimité. Pour ce genre de très haute trahison, le peuple se trouve devant une option sans alternative, à savoir prendre en compte tous les moyens possibles pour flaquer Joseph Kabila à la Justice et le faire payer le plus rigoureusement possible pour tous les crimes et dégâts dont il est responsable : les massacres des congolais et un comportement mercenaire à la tête du pays.
Il est fort regrettable qu’on ne constate nulle part un quelconque bousculade au sein de l’Assemblée Nationale congolaise en considération de la publication du rapport de Human Rights Watch ad hoc, qui fait pourtant bouger l’humanité entière. En effet, même les Députés ont abusé de la confiance de leurs électeurs en préférant se rallier au goût du pouvoir mercenaire, c’est-à-dire en cédant aux emportements de la prédation, de la corruption, de l’égoïsme, de l’opportunisme…
Debout, congolais!
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
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