L’australien Julian Assange, tête d’affiche de l’ASBL international WikiLeaks et qui fait la sensation de l’internet et des TV du monde depuis la publication des secrets peu reluisants de ce qu’on appelle diplomatie, a-t-il des révélations sur le plan de balkanisation de la R.D.C., l’invincibilité supposée des FDLR au Kivu, la vraie mission de l’Africom en RDC, le vrai rôle de la Monusco ? Les congolais attendent que Julien Assange divulgue quelques secrets sur la guerre qui sévit en RDC depuis 1996 pour mettre fin au mensonge diplomatique et au silence qui entourent le massacre de six millions des congolais, le pillage systématique des richesses du sous-sol, etc.
Jusque-là les journaux qui ont été choisis par WikiLeaks pour diffuser les secrets diplomatiques, militaires et bientôt bancaires des grandes puissances mondiales, notamment Le Monde ( France), The New York Times ( USA), The Guardian ( UK), EL PAIS ( Espagne), DER SPIEGEL( Allemagne) n’ont publié que les petits secrets de l’Ukrainienne du Colonel Kadhafi et les 18 doctorats de Robert Mugabe qui feraient de lui un Président imbu de lui-même.
Julian Assange ne peut pas ne pas avoir quelques secrets sur la R.D.Congo où se déroule la guerre la plus meurtrière depuis le shoah sous le régime Nazi d’Hitler et sur le rôle du Rwanda de Paul Kagame dans le génocide des Hutu et des congolais.
Si à la fin de la publication des milliers de documents secrets d’état de plusieurs gouvernements du monde, il n’y a rien sur la RDC, on pourrait conclure que :
- Personne de haute portée internationale ne câble la RDC ou que les diplomates congolais ne parlent pas un langage déchiffrable par WikiLeaks.
- Comme les secrets publiés par les 5 journaux précités ne l’ont été que sur accord de leurs gouvernements respectifs, il se pourrait que tous les gouvernements impliqués dans le plan de Balkanisation de la RDC n’aient pas autorisé la divulgation des secrets y afférant pour ne pas faire voler l’oiseau avant qu’on ne l’attrape. Jusque-là en Afrique, on a entendu parler que de ceux que l’Occident qualifie de mauvais dictateurs tels Robert Mugabe et Mouammar Kadhafi. Mais l’image de tous les bons dictateurs reste protégée par ce que les 5 journaux choisis par WikiLeaks ont jusque-là mis à la portée du grand public.
On attend voir si WikiLeaks révélera quelques secrets sur Chavez, le président Vénézuélien, Morales de la Bolivie, tous deux présidents dérangeant les puissances capitalistes du Nord.
WikiLeaks offre aux grandes puissances une occasion de s’amender pour diriger non par le mensonge mais par la vérité. Comme disait Abraham Lincoln : « Laissez le peuple connaitre tous les faits et le pays sera en securité ». D’où la demande des congolais à WikiLeaks de les aider à connaitre les vrais mobiles de la guerre meurtrière imposée aux congolais depuis 1996 pour qu’il y ait la paix au pays.
A la dernière minute, nous apprenons qu’un groupe des congressistes américains ( 21 au total) soutiendraient un plan de reforme de l’armée congolaise et la nomination par l’ONU d’un envoyé spécial pour l’Est de la R.D.Congo. WikiLeaks peut-il nous aider à comprendre pourquoi les USA veulent coûte que coûte depuis 2008 que l’ONU nomme un envoyé spécial pour l’Est de la RDC au lieu de soutenir la démocratie congolaise pour mettre fin au conflit ?
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