





Cette nuit , la ville de Tshikapa a vécue une stupeur. Entre 23 heures et 3 heures du matin , les Tchokwe et Pende qui sont armés des fusils et des machettes, ont tenté de perpétrer le massacre des « Lubaphones » qui n’ont rien comme outil de défense.
Les militaires des Fardc se sont vite introduits dans la scène. Ils fouillent les maisons des Lubaphones en saisissant les machettes des travaux des champs et de ménage qu’ils y trouvent. Ils en arrêtent les propriétaires et les soumettent à toutes sortes harcèlement. C’est une façon visible de dépouiller la communauté Luba de tous les moyens de défense en vue de la rendre plus vulnérable devant ses agresseurs.
Pendant ce temps, le gouverneur de Province du Kasaï , Mr Marc Manyanga Ndambo, et son génocidaire vice – gouverneur, Mr Hubert Mbingho Mvula, ainsi que les autorités militaires, qui sont pour la plupart des ressortissants Rwandophones Tutsi, tournent le pouce et s’abstiennent de toute intervention pouvant rassurer une protection en faveur de la malheureuse communauté Luba. Ne serait-ce pas là un signe de complicité, voire de responsabilité, de l’Etat dans les massacres en cours au Kasai, une copie de plus en plus conforme des massacres de Beni aussi bien sur le plan motivation (plaisir au génocide pour des raisons politiques) que sur le plan mode opératoire?
En tout cas , l’heure est grave ! Et pourtant la Monusco est également présente à Tshikapa où se déroule ce théâtre! La communauté nationale et celle internationale devraient prendre acte d’un tel crime organisé et agir conséquemment en toute urgence…
KAPINGA Didas
Kananga
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
©Beni-Lubero Online.





