





La différenciation des pays en développement dans le contexte Post Kyoto. Enjeux d’équité, d’efficacité et de développement. (Politique climatique).
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Notre compatriote KAHINDO KIVYAMUNDA Apollinaire, Docteur en Théologie de l’Université Catholique de Louvain, a reçu, ce 10 septembre 2009, le prix d’excellence à l’Université Libre de Bruxelles (ULB) et a obtenu une Master en Sciences en Sciences et Gestion de l’environnement.

Dr Kahindo Kivyamunda Apollinaire
Son travail consacré à « la différenciation des pays en développement. Enjeux d’équité, d’efficacité et de développement » souligne l’importance de la participation des pays en développement au processus de réduction des émissions des gaz à effet de serre qui réchauffent l’atmosphère. Tous les pays ont l’obligation de se doter des instruments environnementaux nécessaires et adaptés à leur situation propre pour la réduction des émissions sur leur territoire.
En tenant compte de l’hétérogénéité de circonstances nationales au sein des pays en développement et de l’échelle large des actions d’atténuation, différents types d’actions peuvent être considérés plus appropriés pour certains pays en développement que pour d’autres. Dans cette lutte, tous les pays ne jouent ni les mêmes rôles, ni ne se fixent les mêmes objectifs. Les rôles et les objectifs diffèrent en fonction de chaque pays et de ses circonstances propres.
De nombreux facteurs interviennent dans ce débat, parmi lesquels le niveau des émissions de gaz à effet de serre, le potentiel de réduction dans les différents secteurs d’activité, la capacité à mettre à place un programme de réductions des émissions, les objectifs de développement, bien entendu le coût de réductions et leurs impacts économiques. Les possibilités offertes par les mécanismes de flexibilité sont également un facteur important, puisqu’elles permettent pour un pays d’obtenir les mêmes effets, avec des coûts moindres. C’est ici que se pose la question de l’efficacité en termes de coût des programmes, qui serait théoriquement parachevée à l’échelle globale par l’égalisation des coûts marginaux de réduction des émissions de GES entre les différentes parties.
Son travail rend compte de la complexité de la problématique de la différenciation tout en soulignant que les engagements et les obligations pris par les pays en voie de développement dans le cadre d’un régime international de lutte contre le réchauffement climatique doivent non seulement tenir compte des volumes des émissions des GES , mais également des possibilités d’actions, des perspectives de réduction des émissions, et de l’exposition aux impacts des changements climatiques. En fonction de leurs circonstances propres, ces pays doivent pouvoir bénéficier d’une certaine marge de flexibilité, en vue d’une participation progressive aux efforts d’atténuation décidés à l’échelon international.
Correspondance particulière de KAKULE WAVENE Venant,
Etudiant en Master – Gestion de Risques Financiers –
Saint Louis, Bruxelles,
Belgique
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