





Les antennes de Beni-Lubero Online à Kinshasa et à Kigali ont simultanément donné une alerte au sujet d’un fait que beaucoup aurait préféré tenir comme un tabou : il s’agit d’un plan de recrutement des mercenaires dans le milieu nilo-hamite de la sous-région de l’Afrique de l’Est, pour suppléer aux difficultés s’interposant dans le plan visant à livrer le Kivu aux envahisseurs.
En effet, une nouvelle stratégie vient de naître d’une concertation qui a eu lieu entre le cercle de top sécurité de la présidence congolaise sous l’égide du patron de l’ANR. Il s’agit d’initier à tout prix le recrutement des ressortissants Somaliens et Erythréens pouvant aider à couvrir la honte du gouvernement congolais dans le mensonge entretenu au sujet des massacres en cours à Beni. Car, toutes les techniques ont été épuisées pour essayer de duper les opinions que ce sont des fils Nande qui sont à l’origine des tueries déplorées, mais en vain. On passe donc à un niveau supérieur de conception : il s’agit de trouver d’éléments de preuve pouvant appuyer, cette fois-ci, la thèse de la présence des terroristes islamistes dans les massifs de Rwenzori.
L’Administrateur Général de l’ANR, Monsieur Kalev Mutond, cerveau du laboratoire de sécurité du président Kabila et de tout montage, fût-il bienfaisant ou malfaisant pour la Nation, initié dans l’unique souci de prolonger la vie du pouvoir en place, a décidé de diriger personnellement cette entreprise, en collaboration avec des facilitateurs rwandais. Un grand dignitaire rwandophone proche de Kabila – dont nous nous abstenons de citer le nom immédiatement – a été dépêché à Kigali muni de moyen financier scandaleux, pour y installer ces activités de recrutement. C’est donc à Kigali que doit être placée la référence de cette entreprise, pour coordonner ses ramifications à Kampala, à Nairobi…
Le premier objectif, c’est le besoin d’une couverture judiciaire. Les massacres de Beni attirent de plus en plus l’attention de la communauté internationale, qui finira tôt ou tard à dépêcher une enquête internationale. Les autorités locales n’ont toujours pas réussi à forger des boucs émissaires pouvant couvrir leur responsabilité dans les crimes dénoncés. Les groupes armés montés avec le concours de certains ressortissants du milieu, tels que SAPERITA et ROGER BERLIN, n’ont pas été à la hauteur de leur mission, mais ont plutôt renforcé la complicité des dirigeants du pays, surtout en considérant le comportement ambivalent des soldats FARDC en opération. Bien plus, la présentation des faux Mai-mai capturés ou tués, comme étant des auteurs desdites tueries, ne convainc personne, autant que la prétention de faire porter aux ADF/NALU la casquette des égorgeurs a déjà été littéralement réfutée au sein des opinions locales.
Le deuxième objectif est double : d’abord prouver au public la réalité de la présence d’un groupe islamiste ou terroriste à substituer aux égorgeurs à Beni. Ensuite, utiliser ce mensonge pour sensibiliser la communauté internationale à fournir des moyens requis afin de lutter contre un tel groupe terroriste.
Le troisième objectif consistera à utiliser à la fois ces mercenaires et les moyens que la communauté internationale aura fourni pour leur éradication aux fins d’instaurer le chaos qui doit conduire au parachèvement de la conquête du Kivu par des imposteurs. Car, il serait intolérable pour le Rwanda que Joseph Kabila quitte le pouvoir avant que ce plan, qui paraîtrait chimérique à première vue, mais bien sûr réalisable si les congolais se cantonnent sur leur naïveté.
Ainsi, la communauté internationale et celle congolaise sont-elles bien prévenues d’une éventuelle nouvelle mise en scène qui portera bientôt les dirigeants congolais à présenter au public des ressortissants Somaliens et/ou Erythréens capturés à Beni, ou ailleurs dans la région, comme preuve d’une menace terroriste et cause des massacres à l’Est de la RD Congo.
Il sied de noter, que dans la plus part de cas, la gestion du destin de la RD Congo reste un phénomène qui échappe à la fois aux membres officiels du gouvernement en place ainsi qu’au peuple congolais lui-même. Car le cercle se trouvant à la tête du pouvoir a ses raisons (ses motivations, ses ambitions, ses intérêts égoïstes) que la raison populaire ne connaît pas. De ce fait, toutes les révélations que les opinions auront à découvrir progressivement par les efforts de BLO sur le mystère de la tragédie de l’Est du pays en général, et de Beni en particulier, paraîtront comme un mythe ou une fiction pour les uns, une illusion pour les autres, ou une campagne de dénigrement émergeant d’un cœur rancunier pour d’autres. Et, pourtant, toutes ces informations ne cessent de se confirmer quotidiennement et manière étonnante.
De plus, quel horreur, quand le ministère public s’acharne contre Moïse Katumbi sous prétexte mensonger d’utiliser des mercenaires sur le territoire national, au moment où la hiérarchie suprême du pays elle-même s’illustre dans une telle entreprise de honte !
(…) Les services d’enquête neutres, internationaux, indépendants et crédibles désireux de pénétrer les détails de ces révélations seront les bienvenus auprès de BLO, pour vu qu’ils prouvent leur volonté de contribuer réellement à la recherche de solution aux problèmes dont souffrent la RD Congo en général, et de l’Est (Kivu) en particulier.
©Beni-Lubero Online.





