





Vous vous souvenez que la fin de l’année 2019 a été une année très noire pour les habitants du Grand-Nord, notamment dans la zone connue désormais comme le triangle de la mort ! L’épicentre a été notamment Kokola et Mayimoya, d’une part et, d’autre part Ntama et Kamango en collectivité de Watalinga.
Il n’est un secret pour personne, la majorité des militaires déployés dans cette zone vient soit de l’ancien mouvement rebelle, le CNDP devenu plus tard M23, soit de la brigade Hindu-Chinois du Général Mundos dont la plupart d’éléments contrôlent la partie ouest du territoire de Beni et la province d’Ituri. Pour rappel, cette Brigade (dont le chef n’est autre que) contrôle pratiquement tout l’ouest du territoire de Beni (Mambasa-Eringeti) et la province d’Ituri où son patron, le Général Mundos et Joseph Kabila détiennent des mines d’or.
S’il y a infiltration au sein des Fardc, c’est sans nul doute au sein de ces groupes que se cache l’ennemi de la République. Et tant que ces éléments resteront dans la région où se déroulent les massacres, il est à parier que la paix ne sera jamais au rendez-vous, en dépit d’un calme apparent qui pourra s’observer par intermittence, comme il en est le cas depuis plus de deux semaines.
Ce calme à vrai dire constitue une pause stratégique pendant laquelle l’ennemi fait le bilan de l’avancée de son plan, avant de continuer son œuvre diabolique.
C’est ce qui s’est passé, il y a 16 jours à Kokola où des officiers militaires se sont réunis pour planifier des massacres à grande envergure. Parmi ces officiers, figure un haut officier, le colonel Balinga, qui a été l’élément-clé dans les massacres en collectivité de Watalinga. Comme promotion, cet officier a été muté à Kokola, avec comme mission de coordonner les prochains massacres, non pas dans le triangle de la mort mais cette fois-ci aux pieds du Mont Rwenzori et le Graben, notamment dans les agglomérations suivantes : Kyavinyonge, Karuruma, Luviriha, Kalembo, Mutwanga, Mwenda, Kisima, Kalembo, Bulongo, Lume. Cette opération des massacres à grande envergure est planifiée en février 2020, à partir du 05.
Ce projet machiavélique sera exécuté par au moins 600 militaires, composés essentiellement des éléments de la Brigade Hindu – Chinois et des éléments rwandais qui sont en train d’arriver du Rwanda pour renforcer cette brigade.
Ces éléments ont reçu pour mission de :
1) Massacrer au moins 600 personnes et si possible le même jour ;
2) Planter leurs drapeaux dans tous les villages où ces massacres vont sévir ;
3) Placer des mines anti-personnelles dans des champs pour que des propriétaires une fois-victimes n’y rentrent plus.
A en croire nos sources, ces militaires sont déjà déployés au pied du Mont Rwenzori dans trois sites différents : Kikingi, Hululu et Mayimoto.
A la dernière minute, nous apprenons que ces ennemis de la nation ont fait venir de Dubai, en complicité avec certains officiers congolais, un certain Abdoulaye Fanjri pour les aider à manipuler les bombes. Toujours selon ces sources, il est arrivé via Kigali le dimanche 12 janvier à Goma où il a été reçu par le Général Delphin Kayimbi le lundi 13 janvier 2020.
Pendant que nous bouclons cette alerte, nous apprenons qu’il s’est tenu sur la rive du lac Edward entre Kyavinyonge et Kayanja en Ouganda une réunion pour finaliser ce plan et à laquelle Mr Abdoulaye Fanjri a participé.
Comme on peut le constater, pendant que nos Forces armées sont en train de sacrifier leur vie pour libérer notre pays, des ennemis de notre peuple, sont en train d’affuter leurs armes pour annuler tous les efforts de la pacification de notre territoire.
Nous en appelons urgemment au gouvernement et à la Monusco de prendre ses dispositions et mettre hors d’état de nuire tous ces envahisseurs dont l’objectif est de balkaniser notre pays. Un homme averti en vaut deux !
Malighe Luholo
Beni.
©Beni-Lubero Online.





