Après l’assassinat de MUMBERE PADIRI dans la nuit du 25/03/2017, un autre Nande vient d’être retrouvé mort ce samedi 01/04/2017. C’est juste dans l’espace d’une semaine que la communauté Nande de Mongbwalu, en province de l’Ituri, aura perdu deux de ses membres dans des conditions brutales et atroces.
En effet, selon une source membre de cette communauté à Mongbwalu, le nommé Kasero, communément appelé « Mu uzisha nyama » (vendeur de viande ou boucher), résidant au quartier SAÏO, en commune rurale de MONGBWALU, a été étranglé par les membres d’équipage d’un véhicule, qui l’avaient sollicité pour aller décharger leur marchandise à partir d’un autre véhicule embourbé à LIBINA, localité située à une quinzaine de kilomètre de la cité de Mongbwalu. Après ce forfait, ils ont transporté le cadavre de la victime jusqu’à un endroit localement appelé « SCIERIE », où ils le jetteront dans un ruisseau.
Les investigations des services de l’ordre ont aidé à mettre la main sur quelques présumés tueurs de cet innocent et on attend que justice soit rendue.
Néanmoins, force est de constaté que l’insécurité ciblant particulièrement des sujets Nande prend de l’ampleur dans le rayon minier de Mongbwalu. Ces cas d’assassinat interviennent au moment où la communauté Nande de la place tentait de se résigner face aux menaces de mort répétées, proférées par d’autres communautés, depuis la campagne médiatique d’intoxication répandue par le gouvernement de Kinshasa faisant croire que les Nande sont eux-mêmes responsables d’extermination de leurs frères à Beni.
Il y aurait donc nécessité que les services de sécurité adoptent des dispositions appropriées pour protéger les membres de la communauté Yira vivant à Mongbwalu, vu qu’ils y sont presque uniquement pour des raisons d’activités commerciales.
Allex Bonheur
Bunia.
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
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