





Depuis la confirmation de la réinstallation du M23 dans leur ancien fief de Runyoni-Chanzu-Mbuzi, toute surprise désagréable et tragique est devenue possible.
Une dépêcha annonce l’assassinat du chef de poste de l’ANR de la juridiction de Rubare cette nuit du 06 février 2017. Ce forfait a été commis par des personnes armées non autrement identifiées jusqu’alors.
A partir du moment où ce genre d’insécurité commence à cibler des fonctionnaires du rang d’agent de sécurité, il y a lieu de comprendre que ce sont les institutions publiques (ou l’Etat lui-même) qui sont maintenant prises en partie.
L’assassinat du chef de poste de l’ANR/Rubare intervient environ deux semaine après l’écrasement de deux hélicoptères des FARDC dans ce même rayon compris dans zone attenante au volcan Mikeno, et la responsabilité de ce crime a été imputée au M23. Dès lors, il devient de plus en plus évident que la présence de cette rébellion et sa menace se confirment à travers des multiples indices.
Le régime en place laissera-t-il s’épanouir ces inciviques qui reviennent imposer le règne de la terreur contre la population de Rutshuru, de Nyiragongo et de Goma?
Jean-Luc Br
Goma.
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
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