





Un jeune garçon du nom de Moise âgé de 17 ans a été tué par balles dans la nuit du Samedi 18 au Dimanche 19/2/2006 dans la parcelle familiale située au 203 Quartier Kihinga, Commune Bulengera. Pour la petite histoire, Mr Guillaume, papa du jeune Moise, après avoir été victime de vol plusieurs fois, et à la suite des rumeurs que son fils Moise faisait partie d’un gang des brigands qui orchestraient des vols dans le quartier et ailleurs dans la Commune, a décidé de chasser l’infortuné du toit familial pour démontrer aux victimes des vols que son fils était devenu insensible aux conseils. Mais cette mesure n’a pas mis fin au vol dans la maison de Papa Guillaume. Pour se protéger, Papa Guillaume demandera au Commandant de la Police Communale de lui envoyer un policier pour la sécurité de sa famille et de ses biens. Il ne s’est pas passé une semaine avant que ce qui n’était qu’une rumeur devienne réalité. Ne sachant pas peut-être qu’il y avait un agent de l’ordre dans la parcelle, Moise s’amenera aux petites heures du matin à la tête d’autres membres de son Gang. Avec une double des clés de la maison familiale, Moise tentera d’ouvrir la porte comme les autres fois, mais cettefois-ci il n’arrivera pas car le policier commis à la garde de la famille se sentant menacé par les membres du gang qui prenaient position dans la parcelle avant d’opérer leur sale besogne, lui logera une balle dans le dos. En voyant Moise s’écrouler, ses compagnons de fortune prendront la poudre d’escampette pour se sauver. Réveillé par la fusillade, papa Guillaume se retrouvera face au cadavre de son fils expulsé du toit familial quelques semaines auparavant! Il est difficile d’être juge dans pareil cas! L’expulsion de Moise du toît familial était-elle la solution? Le Policier ne pouvait-il pas tirer dans une jambe pour donner une chance de conversion à Moise? Mais comme les autres membres du gang courent toujours les rues de la Commune Bulengera, papa Guillaume demande à la Commune et à la Ville de renforcer la sécurité des personnes et de leurs biens car ce qui lui est arrivé peut encore lui arriver ou arriver à un autre.
( Mr. Musayi Kalemire, Butembo)





