





Plus de cinquante ans après notre indépendance politique, plus de dix ans après la guerre de basse intensité que nous livrent « les grandes puissances » du monde avec la complicité de certains d’entre nous, opter pour une Solidarité Citoyenne Congolaise nous semble indispensable. Il y a urgence. Il faut agir maintenant.
Allons-nous inventer la roue ? Non. Nous devons réveiller les énergies qui sommeillent en nous pour reconstruire l’homme et la femme Congolaise et enfin bâtir un pays plus beau qu’avant. Pourquoi y-a-t-il urgence ? Nous avons, pour plusieurs d’entre nous, compris que l’unique contrepoids à l’ensauvagement permanent du monde est la Solidarité. Une Solidarité fondée sur le Respect mutuel et la Défense collective des Intérêts communs. (Prenons un exemple : le BRICS. Il va payer la dette intérieure des « grandes puissances » ! Allez-y comprendre quelque chose !) Cette Solidarité doit éclore quelque part. Et nous, nous avons notre Terre-Mère (première), le Congo. Pourquoi « une » ?
D’autres lieux de Solidarité existent déjà. Ils devraient être coordonnés de façon qu’ils agissent en interconnexion. Une interconnexion cogérée par un Leadership Collectif. (C’est-à-dire une coordination de citoyens et de citoyennes du Congo, appartenant à différents domaines de compétence et à différents courants philosophiques ou religieux, chargés de gérer l’interconnexion ensemble et à tour de rôle.) Pourquoi « Citoyenne » ? Notre Solidarité doit être fondée sur les valeurs cardinales indispensables à l’édification de notre Cité : l’Unité dans la différence, la Vérité, la Justice, le Travail et la Paix. Elle doit être portée par des Congolais(es) animé(e)s par les valeurs de l’Amour (Bolingo), la Fraternité (Bondeko), l’Aide mutuelle (Bosalisani), la Fierté et la Sagesse (Bwanya) (cfr Fumu Ngondji) Urgence pour un Solidarité Citoyenne Congolaise devrait devenir un mouvement populaire citoyen travaillant, à temps et à contretemps, pour l’Amour du Congo et des Congolais(es).Elle devra se donner des moyens matériels, spirituels, culturels et philosophiques propres. Elle devra, en son sein, promouvoir « une palabre africaine » constructive et une vigilance tous azimuts.
Je lance un Vibrant Appel aux « minorités organisées » pour qu’elles travaillent dans l’urgence à l’interconnexion indispensable à la naissance de ce Mouvement Citoyen. Demain risque d’être trop tard ! Je reste à l’écoute.
J.-P Mbelu
Brussels – Belgïe
Beni-Lubero Online





