





Kampala refuse la plaidoirie de Balkanisation de Kivu-Ituri que lui présente Deogratias Bugera

Les auteurs des massacres et de guerre imposés au Kivu-Ituri continuent à se dévoiler au fil des événements. Il est bien dommage que l’ennemi de la paix et de la stabilité de notre peuple ait réussi à recruter autant de marionnettes locales qu’il en avait besoin. Après avoir échoué d’arracher le soutien de l’Ouganda dans dans le plan de relancer une nouvelle guerre de séparation de l’Est du pays, Kabila et ses collaborateurs dans cette idéologie se sont résolus de tergiverser dans cette ambition en se concentrant sur le recrutement des autochtones. Mais c’est encore de l’extérieur du pays que toutes les démarches de planification se poursuivent.
Au cours de la semaine du 05 au 10 juin 2017, Monsieur Deogratias Bugera a effectué une mission de conspiration à Kampala. L’objet de cette visite non ordinaire consistait à expliquer à exposer ses desiderata en vue de la création d’une République autonome au Kivu-Ituri. Cependant, devant le refus catégorique de pouvoir permettre un tel projet de déstabilisation d’un pays voisin à partir du territoire Ougandais, et surtout devant la menace d’arrestation de tout individu qui se trouverait impliqué dans une telle activité. Alors, notre frère de Masisi fut contraint par cette restriction à se concentrer sur « les moyens de bord » en s’appuyant sur les opportunités disponibles.

Or, Kakolele venait de réussir le recrutement de Kakule Sikuli Lafontaine comme celui qui devait couvrir, avec Saperita et d’autres marionnettes acquises parmi des ex-APC, les activités des terroristes que Richard Bisambaza a implantés dans la région de Beni, sous la protection des FARDC compices (le général Fall Sikabwe, commandant de l’opération Sokola 1/sud). C’est dans une des réunions que Bugera tint avec ses collaborateurs qu’il fut décidé la stratégie d’organiser l’évasion des prisonniers de Kangbayi à Beni, en date du 11 juin 2017, pour en récupérer des criminels dont ils ont besoin dans leur programme.
Kakolele Bwambale , la porte d’entrée du mal!
Très fidèle à sa nature de duplicité et de traîtrise, Kakolele s’est offert comme un agent incontournable dans l’accomplissement du plan Kabila-Rwanda pour l’occupation du Kivu-Ituri. Un financement scandaleux est mis à sa disposition pour gagner des combattants patriotes Mai-mai ainsi que des opérateurs politiques éventuels parmi ses frères, c’est-à-dire membres de la communauté Yira-Nande. Sachant que l’honorable Mbusa Nyamwisi demeure le leader politique charismatique du milieu, il a reçu de ses manipulateurs la consigne de mener sa campagne de recrutement prioritairement parmi les ex-combattants APC, l’ancienne branche militaire du RCD/K-ML, afin que les autochtones soient perduadés que la nouvelle rébellion pro-Rwanaise qui commence est bien l’initiative de Monsieur Mbusa, et qu’ainsi se mobilisent massivement pour s’y joindre.

Lafontaine Kakule Sikuli devient la première main sur le plan militaire
Se trouvant toujours à Nairobi/Kenya, Kakolele a réussi à enrôler le chef Mai-mai classique de Libéro, monsieur Lafontaine à l’école de lavage de cerveau des génocidaires auprès du colonel déserteur Richard Bisambaza à Kampala.
Le teste exigé de Lafontaine pour confirmer son passage avec succès à ladite école du terrorisme, c’est d’organiser rapidement l’assassinat de Mbusa Nyamwisi que Kabila et ses collaborateurs rwandais à la balkanisation considèrent comme principal obstacle sur leur chemin.
Pôley Siwako, porte-étendard politique dans la stratégie des envahisseurs terroristes à Beni-Lubero-Ituri.
Il n’est pas étonnant de constater que Kasese, en République de l’Ouganda, se soit avéré ville de référence des activités politiques de des envahisseurs sécessionnistes que certaines indiscrétions disent s’appeler « Mouvement National pour la Révolution », MNR en sigle.

En effet, Monsieur Poley Siwako, qui a accepté de devenir la colonne vertébrale de ce mouvement a sa résidence à Kasese. Ses ambitions à se hisser à la tête du leadership politique de la communauté Yira-Nande l’ont rendu tellement virulent qu’il n’hésita pas de donner son accord à la décision de Bugera d’organiser immédiatement l’assassinat de Mbusa Nyamwisi comme travail prioritaire du déblayage du terrain au plan d’occupation de Kivu-Ituri en marche. En effet, une telle cupidité de la part de Poley date des années 2003, lorsqu’il décida de se séparer de Mbusa et de venir s’installer en Ouganda pour mener pour une campagne d’auto-confirmation auprès de Kampala en lieu et place de Mbusa Nyamwisi en matière du leadership politique au sein de la communauté Yira-Nande.
Bientôt, à cause de ces traîtres de la communauté Yira-Nande (Poley Siwako, Kakolele Bwambale, Kakule Sikuli Lafontaine, Saperita) qui se sont donné l’audace de nouer une alliance contre-nature avec des FDLR, le M23 et les égorgeurs de Beni, Joseph Kabila rappelera avec fierté devant le monde sa thèse selon laquelle « des fils de la communauté Nande sont eux-memes des auteurs de massacres de leurs frères ». En effet, l’allure dont ils (ces traîtres) se sont investis dans le recrutement des ex-APC ne constitue qu’un autre argument de haute taille en faveur de ladite thèse mensongère du chef de l’Etat congolais dans sa politique de terre brûlée. Joseph Kabila reste le meneur des meneurs dans le chaos sécuritaire qui a installé son règne au Nord-Kivu et en Ituri.
Charles KAMBALE SIKITIKO
Beni.
« On comprend ainsi le grave danger de toute rallonge au pouvoir de Joseph Kabila. Les congolais dignes de ce nom doivent refuser toute forme de transition. En effet, au vu de ce qui se passe au Kivu-Ituri, toute transition au-delà de décembre 2016, donnerait du temps et des moyens au gouvernement congolais qui est, de toute évidence, complice de l’occupation rwandaise du Kivu-Ituri en cours » (Père Vincent MACHOZI, le 19 mars 2016, parole qui a valu son assassinat le jour suivant).
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